Angola, un pays plein de promesses

(Africa Diligence) Après plusieurs années d’une croissance atone imputable aux effets persistants de la crise financière mondiale, l’économie angolaise a fortement rebondi. Pour les analystes d’Africa Diligence, l’Angola est l’un des pays africains vers lesquels les investisseurs internationaux devraient se tourner. Et pour cause…

Grâce aux hydrocarbures mais aussi aux secteurs non pétroliers, la croissance économique de l’Angola devrait s’accélérer en 2014. La production pétrolière (1,75 million de barils/jours en 2013 contre 1,8 million de barils/jour en 2012) devrait progresser en 2014. La croissance angolaise bénéficiera également de la production de gaz naturel liquéfié (GNL), qui a débuté sur le site de Soyo en juin 2013. La contribution des échanges commerciaux à la croissance devrait augmenter.

En dehors du pétrole, le secteur minier angolais, très diversifié sera porté par l’entrée en production de quatre nouvelles mines de diamants. La construction, stimulée par les investissements publics dans des grands projets d’infrastructures énergétiques et portuaires (port de Caio Litoral) et les services (télécommunications, intermédiation financière) resteront dynamiques. L’inflation devrait continuer à ralentir mais restera forte en 2014. Il pourrait toutefois rester inférieur à 10% grâce à la modération des prix des biens alimentaires.

Le déficit budgétaire enregistré en 2013 quant à lui, pour la première fois depuis 2009, devrait diminuer davantage en 2014. La moitié des recettes provenant des revenus pétroliers, la hausse de la production et un cours du brut qui reste élevé, assurent d’importants revenus à l’Etat angolais. Ils ne seront cependant pas suffisants pour compenser la hausse des dépenses, qui dépassent désormais 40% du PIB. Conformément à ses engagements lors de la campagne électorale de 2012, le gouvernement axe son intervention dans le domaine social (1/3 des dépenses), notamment l’éducation, la santé et la protection sociale. Par ailleurs, d’importants investissements publics sont réalisés en application du plan national de développement, en vue de diversifier l’économie et de lutter contre le chômage (26%).

Le marché angolais présente d’importantes opportunités d’investissements mais également des risques non négligeables compte tenu de l’omniprésence de la corruption et de la faiblesse de l’environnement des affaires.

(Avec la Banque mondiale, Coface et le FMI)