La guerre en Libye a été déclenchée dans la mouvance du « printemps arabe » qui avait débuté en Tunisie, avant de gagner l’Egypte, puis d’autres pays arabes. Ce vent a provoqué des dégâts économiques estimés à plus de 50 milliards USD par The Cost of the Arab Spring, un rapport publié début octobre 2011 par le cabinet d’intelligence économique Geopolicity.
The Cost of the Arab Spring indique que la Libye, la Syrie et l’Egypte ont payé le prix fort en termes de perte de productivité et de finances publiques.
Il est certes difficile d’établir avec précision ce que les pays traversés par ces mouvements socio – politiques ont perdu. Mais certaines données disponibles montrent que les pays qui ont connu des troubles civils intenses comme la Libye, avec ses longs mois de conflit, vont en payer le prix à court terme.
Plus de 700 000 personnes ont fui le pays depuis février, et la désorganisation qui s’en est suivie dans le secteur de l’industrie pétrolière et gazière a dévasté l’économie.
Pour la seule Libye par exemple, les pertes sont estimées à près de 14 milliards de dollars contre 5 milliards pour l’Egypte.
La région dans son ensemble a profité des ces troubles, notamment les riches pays pétroliers qui ont réussi à faire taire les contestations ou à éviter les soulèvements comme les Emirats Arabes Unis l’Arabie Saoudite ou encore le Koweït.
Mais les analystes de affirment que le monde arabe a connu les plus grandes turbulences de son histoire depuis les années 1950, et l’aide internationale a été en deçà des attentes.
Geopolicity affirme que sans un programme d’appui régional, il est fort probable que les conséquences des soulèvements soient négatives.
Découvrez l’Executive Summary du rapport ICI.
La Rédaction avec BBC Afrique