Faut-il condamner les agences de notations ?

La crise des subprimes a-t-elle vraiment miné la réputation des « Big Three » ? La notation financière est-elle un investissement rentable pour les émetteurs africains ? L’Afrique doit-elle avoir ses propres agences de rating ? Dans une interview exclusive au journal financier Les Afriques, n°180 (du 24/11 au 30/11/11, pleine page 20), Guy Gweth, fondateur de Knowdys, répond par des faits, des dates et des chiffres.

Extraits

Adama Wade (Les Afriques) : des pays comme l’Algérie ne sont pas notés. Cette situation est-elle tenable à long terme ?

Guy Gweth (Knowdys): […] A ce jour, moins de 50% des pays africains sont notés par les « Big Three ». Le Gabon par exemple est noté depuis 2007 seulement, le Rwanda, le Kenya et le Nigéria depuis 2006, l’Ouganda et la Namibie depuis 2005, le Burkina, le Mali et le Mozambique depuis 2004, le Bénin, le Cap-Vert, le Cameroun, le Ghana, le Malawi et le Mozambique depuis 2003, la Gambie et le Lesotho depuis 2002, pour ne citer que quelques-uns […] Alger agit au mieux de ses intérêts.

Retrouvez l’intégralité de cette interview dans Les Afriques, n°180, pleine page 20. Edition papier disponible en kiosque  en Europe de l’ouest et Afrique francophone du 24 au 30 novembre 2011.