[Africa Diligence] Le phénomène est plutôt récent en Afrique subsaharienne, mais il recèle un fort potentiel, poussé par l’ingéniosité de certains fonds de placement et l’agressivité des compagnies de téléphone mobile et d’internet. Véritable système financier parallèle, le « shadow banking » est issu de l’asymétrie réglementaire.
Les marchés africains voient progressivement poindre des « banquiers » d’un type nouveau, des acteurs qui offrent des services de banques commerciales, sans en porter le nom, et surtout sans en subir les contraintes règlementaires. « Le shadow banking a vocation à prospérer en Afrique – et il y a des places à prendre – dans un environnement économique où près de la moitié de l’activité est informelle », reconnait-on ouvertement un analyste senior de Knowdys Consulting Group (KCG).
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Leader du conseil en intelligence économique et due diligence en Afrique subsaharienne, KCG est l’une des rares agences à surveiller, en continu, cette nouvelle « concurrence » qui pointe au profit de ses clients du secteur financier africain. Les « vraies » banques commerciales n’en sont pas pour autant exemptes. Leur usage de la titrisation, pour ne citer que ce mécanisme, le montre à suffisance.
La titrisation offre, en effet, aux banques africaines l’opportunité de transférer leur risque de crédit à des acteurs peu contrôlés, de manière à satisfaire plus aisément aux contraintes règlementaires relatives aux fonds propres. Désormais éprouvé, ce mécanisme est de plus en plus mobilisé au su – voire sur les conseils – du régulateur, sous le couvert de l’arbitrage réglementaire, et au nom de la résilience financière.
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Ce faisant, le modèle de l’origination-conservation qui contraignait jadis les banques accordant des prêts à les conserver dans leur bilan, jusqu’au remboursement, ou au défaut des emprunteurs, s’est peu à peu rétracté, ouvrant la porte à l’origination distribution. Objectif stratégique : se défaire des crédits accordés et des risques liés.
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« Pour les dix années qui viennent, estime-ton chez KCG, il va être intéressant d’observer cinq points principaux : (i) comment les compagnies de téléphone mobile et d’internet vont opérer au sein du « shadow banking system » africain, (ii) comment les usagers vont y répondre (iii) quels risques vont en découler ; (iv) comment le régulateur va y réagir, et (v) à quel point les banques seront malgré tout exposées.
Knowdys Database veille et surveille
Depuis sa création en 2008, Knowdys Database est mise à jour 24/7 grâce à des données et à des informations issues des recherches primaires et secondaires, des bases de données commerciales et des décryptages effectués en interne par les analystes de KCG. Heure par heure, l’outil scanne la croissance africaine et celles des sociétés actives au sud du Sahara. Au surplus, pour booster la compétitivité des acteurs économiques locaux et internationaux sur les marchés africains, KCG surveille, analyse et produit, de manière express et documentée, des notes et rapports à haute valeur ajoutée dans 12 secteurs clés de l’économie africaine : agroalimentaire, assurance, aéronautique, automobile, énergies, banques, BTP, défense, éducation, industrie pharmaceutique, matières premières et Télécoms.
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La Rédaction (avec Knowdys Database)