SABMiller accroît son bénéfice annuel grâce à l’Afrique

(Africa Diligence) SABMiller, deuxième brasseur mondial et propriétaire, entre autres, des marques Castle, Miller, Grolsch, Peroni et Pilsner Urquell, a fait état le 23 mai d’une hausse de ses bénéfices annuels grâce à la nette progression des performances de ses activités latino-américaines et africaines.

Le groupe, coté à Londres et Johannesburg et qui réalise les trois quarts de ses profits sur les marchés émergents, a ajouté s’attendre à une stabilité globale des conditions d’activité, avec une croissance solide en Afrique et en Amérique latine, et des difficultés en Europe et aux Etats-Unis.

« Nous comptons sur une hausse modeste de notre marge pour l’année qui s’ouvre, entre 20 et 50 points de base, soit un niveau semblable au dernier exercice », a déclaré Jamie Wilson directeur financier du groupe.

Des analystes ont souligné que le bénéfice d’exploitation de SABMiller a été légèrement inférieur aux attentes, même si le bénéfice par action est semblable au consensus.

Vers 14h30 GMT, l’action, qui a gagné 23% depuis le début de l’année, perdait 2,3% à 3.454,5 pence, alors que l’indice européens des produits alimentaires et des boissons cédait 1,5%.

SABMiller a publié un bénéfice par action ajusté en hausse de 11% à 2,387 dollars, un résultat pratiquement égal au consensus Thomson Reuters I/B/E/S, qui le donnait à 2,39 dollars.

Son bénéfice d’exploitation ajusté (Ebita) a gagné 14% à 6,42 milliards de dollars (4,97 milliards d’euros), conforme au consensus Thomson Reuters, mais en-dessous de l’estimation moyenne de 6,54 milliards donnée par StarMine SmartEstimate, qui pondère les prévisions des analystes avec les résultats précédemment enregistrés.

En Amérique Latine, l’Ebita de SABMiller a progressé de 11%, et en Afrique, il a progressé de 20%.

« Ils font mieux que les autres, en grande partie grâce à leur implantation géographique », explique Trevor Stirling, du cabinet Bernstein Research. « Ils ne sont pas au Brésil et sont peu exposés à l’Europe de l’Ouest. »

(Avec Reuters)