(Africa Diligence) En exclusivité pour le magazine financier Les Afriques n°239, du 11 au 17 avril 2013, Guy Gweth retrace le processus d’industrialisation de l’Afrique de 1960 à 2012. En s’appuyant sur des schémas, des chiffres et des dates, le fondateur de Knowdys montre clairement comment l’Afrique a été interdite d’industrialisation. Extraits :
« La première étape (1960-1970) a été marquée par la nécessité pour les jeunes Etats africains de pousser les entreprises locales à produire des biens de consommation pour leur marché intérieur. Ce devait être le début de l’industrialisation du continent.
« Le rouleau compresseur économique mis en place par les anciennes puissances coloniales découragea cette dynamique. De nouveau, il fallut importer les produits intermédiaires et les biens d’équipement dont les industries locales avaient besoin.
« Qu’elles soient bilatérales ou multilatérales, les règles commerciales ont considérablement réduit les leviers qui auraient pu servir à promouvoir le développement industriel dans les pays d’Afrique qui ne ressortissent pas du groupe des pays les moins avancés.
« La quatrième étape commencée en 2010 est celle de l’émergence de l’Afrique. Cette phase a été parfaitement résumée par Carlos Lopes, secrétaire général adjoint de l’Organisation des Nations Unies et secrétaire exécutif de la CEA : ‘nous devons saisir cette occasion pour transformer notre continent pendant que nous avons le vent en poupe.’
« Les enquêtes de la branche Intelligence économique de Knowdys montrent que le secteur manufacturier est le segment industriel qui offre le plus grand nombre d’opportunités en termes d’exportation, de croissance durable, d’emplois et de réduction de la pauvreté en Afrique. »
Retrouvez l’intégralité de cet article dans Les Afriques, n°239 disponible en kiosque du 11 au 17 avril 2013.
La Rédaction
L’extrait de cet article pousse à en savoir incontestablement plus sur l’industrialisation de l’Afrique. M. GWETH, merci pour ce travail minutieux dont vous nous faites bénéficier.
J’espère que l’appel de Monsieur LOPES a été entendu par les décideurs et les investisseurs africains, et qu’ils seront en capacité de tout mettre en œuvre pour industrialiser leurs pays et régions respectifs.
Voilà un sujet de sensibilisation, de formation et de travail pour l’Afrique et pour ceux qui aiment ce continent.
Les investissements publics doivent être majoritairement orientés vers le secteur de l’industrie. M. LOPES a raison le fer se bat lorsqu’il est chaud.