Oser le MBA Intelligence économique & marchés africains

[Africa Diligence] C’est une formation née de la demande pressante du marché. C’est l’attractivité sans précédent des marchés africains qui a contraint le Centre Africain de Veille et d’Intelligence Economique (CAVIE) à créer ce MBA clé en main avec le concours de l’ESG. Ouvert à Paris à la rentrée 2018, ce programme d’élite a vocation à produire des multi-spécialistes opérationnels à leur sortie.

Pour Guy Gweth, président du CAVIE et responsable de cette formation au sein des MBA ESG, cette initiative est un enjeu de survie pour l’intelligence économique africaine : « Après 10 d’expérience et de leadership sur le marché, nous étions à bout de souffle. La peur que la relève ne soit pas assurée était devenue obsessionnelle. Les professionnels que nous avions formés en Europe manquaient d’une solide connaissance du terrain africain. Ceux que nous avions formés en Afrique n’avaient pas tous les réflexes qu’exige l’âpreté de la compétition économique internationale. En face, les entreprises qui nous font confiance ne cessant de croître, il fallait lancer ce MBA ou disparaitre. » Selon lui, même en ouvrant 10 MBA de ce type, tous les ans, jusqu’en 2030, il sera impossible de satisfaire toute la demande du marché. C’est pour cette raison que des sessions courtes, à destination des cadres du public et du privé, seront superposées au MBA pour étoffer les capacités des professionnels ne pouvant consacrer une année entière à se former. Elles seront organisées aussi bien en Afrique, qu’en Europe, et en Amérique du Nord, suivant un rythme trimestriel.

Les demandes des grandes entreprises actives en Afrique

L’architecture ainsi mise en place par le CAVIE, en collaboration avec l’ESG, vise à répondre de manière fine et pointue aux demandes des grandes entreprises évoluant sur le continent. D’après le président du CAVIE, « l’Afrique attire encore principalement deux types d’investisseurs : l’investisseur mafieux et le mafieux investisseur. Tous deux sont préparés à évoluer dans une espèce de jungle tropicale où la Justice est assujettie à l’Exécutif et aux riches, où l’Etat de droit et l’écologie restent des idéaux, où certains décideurs ont conservé le mental du colonisé, où les statistiques publiques sont suspectes, où la propriété foncière est rarement garantie, où la presse réclame du ‘carburant’ pour faire son métier, où la main d’œuvre est bon marché et peu regardante sur ses droits et où la corruption permet de glisser allègrement dans les rouages du système […] Se battre, dans un tel contexte, s’apparente souvent à un combat de rue. » Les entreprises actives ou qui voudraient évoluer dans cet environnement ont besoin de professionnels capables de lire la société de manière rapide et rigoureuse, d’identifier et de collecter légalement du renseignement économique et financier, de comprendre les mécanismes de la concurrence, de nouer des contacts privilégiés avec les décideurs, d’influencer la décision publique tout en préservant la réputation de l’employeur… « Ces professionnels doivent, par-dessus tout, avoir l’obligation de résultats chevillée au corps » complète Guy Gweth.

 UN MBA unique par son ADN et son positionnement

Les entreprises qui demandaient de vrais professionnels africains de l’intelligence économique vont être servies. Au-delà de son positionnement marqué Afrique, sans aucune ambiguïté, le MBA Intelligence Économique et marchés africains (MIEMA) est unique par son ADN. Car il est le seul à être rigoureusement adossé au seul référentiel de veille et d’intelligence économique connu en Afrique. Face aux formations créées par des théoriciens étrangers et plaquées sur l’Afrique, sans prendre en compte ses réalités locales, le MIEMA se présente d’entrée de jeu comme la formation de référence des professionnels du secteur. Dès leur sortie, tous les candidats admis bénéficieront automatiquement du statut d’expert agréé du CAVIE, l’unique label reconnu par la communauté de l’intelligence économique. En outre, le lien noué avec l’écosystème d’entreprises partenaires, dont un cabinet de chasseur de têtes, vise à sécuriser aussi bien les sociétés partenaires que les candidats à ce programme quant à l’employabilité de ces derniers dans une douzaine de secteurs d’activités en Afrique.

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La rédaction (avec le CAVIE et l’ESG)