Rendre les pays africains plus attractifs pour l’investissement

 [Africa Diligence] Continent de l’avenir pour nombre d’observateurs, l’Afrique est aussi partie pour être le marché où il faut investir. Mais faudrait-il encore que les obstacles à l’investissement soient levés pour rendre l’Afrique plus attrayante. Tel était le leitmotiv de la réunion du groupe d’experts des États membres de l’Organisation de la Conférence Islamique (OCI) tenue à Casablanca.

Organisée par le Centre islamique pour le développement du commerce (CIDC), cette réunion s’inscrivait dans le cadre des préparatifs de la conférence de l’OCI sur «Les obstacles à l’investissement en Afrique», prévue au cours de l’année à Abidjan, en Côte d’Ivoire.

La rencontre, initiée en partenariat avec la division des investissements de la Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement (CNUCED), visait à examiner le projet de déclaration de la Conférence et le projet de lignes directrices pour l’investissement de l’OCI qui seront présentés pour examen à la Conférence d’Abidjan.

La conférence intervient à un moment où l’Afrique est devenue un carrefour du commerce mondial, ce qui nécessite le redoublement des efforts, en vue de mettre à profit les flux des investissements et promouvoir le développement économique et social des pays du continent. Il s’agit également de coordonner les initiatives en vue de rendre les pays africains plus attractifs pour l’investissement.

Le continent a besoin d’investissements à forte valeur ajoutée, de nature à créer de la richesse et des opportunités d’emploi et faire face aux défis économiques. Le but de cette réunion ne consiste pas à faire une analyse de la question de l’investissement en Afrique, mais de proposer des solutions que les pays du continent doivent traduire en plans d’action, pour assurer la promotion du secteur de l’investissement en Afrique.

Le renforcement des investissements et la mise en œuvre de réformes économiques profondes, ainsi que les efforts engagés pour faire face aux obstacles entravant le développement de ces investissements, notamment administratifs, juridiques, financiers et de gestion, constituent des étapes essentielles sur la voie de la réalisation de l’intégration économique à l’échelle continentale, du renforcement de la position de l’Afrique sur les marchés mondiaux et de la consolidation de la position des entreprises africaines fortes dans le cadre de la coopération Sud-Sud.

La Rédaction (avec Hamid Dades)