Veille & intelligence économique – semaine du 21 avril 2014

(Africa Diligence) Voici l’essentiel des informations qu’il ne fallait pas manquer cette semaine en matière de veille et d’intelligence économique : les règles du commerce mondial qui maintiennent l’industrialisation de l’Afrique sous embargo ; les Etats présentés comme les plus grands pirates ; la liaison entre intelligence économique, gestion des connaissances et service à la clientèle ; le développement du potentiel numérique des pays émergents et l’intelligence économique au service de l’innovation.

Lundi 21 avril 2014 : « Industrialisation : l’Afrique sous embargo »

Lu dans Africa Diligence

L’éditorial de Guy Gweth (conseil en intelligence économique chez knowdys) cette semaine portait sur l’industrialisation de l’Afrique. Selon lui, les mécanismes successifs visant à promouvoir l’industrialisation de l’Afrique depuis 1960 n’ont pas produit les transformations économiques escomptées. La première étape va de 1960 à 1970. La deuxième étape est celle des programmes d’ajustement structurels (1980-1990). La troisième étape, celle des documents de stratégie de réduction de la pauvreté (DSRP) va de 2000 à 2010. La quatrième étape commencée en 2010, est celle de l’émergence de l’Afrique. Les analystes de Knowdys ont évalué les forces, les faiblesses, ainsi que les menaces et opportunités de l’industrie africaine. A l’arrivée, les règles du commerce mondial apparaissent comme le meilleur moyen de maintenir l’industrialisation de l’Afrique sous embargo. Dans ces conditions, et comme solutions, les États africains doivent s’impliquer davantage dans le soutien à l’industrie locale et la promotion de l’innovation technologique face à l’exacerbation de la concurrence internationale.

Mardi 22 avril 2014 : « Cyber-espionnage : les États sont les plus grands pirates »

Lu dans La Tribune

Le piratage informatique à des fins d’espionnage se développe rapidement. Des groupes comme des services officiels de certains pays d’Europe de l’Est y jouent un rôle croissant, selon le rapport annuel « Data Breach Investigations Report » de Verizon Communications. Pour les auteurs de ce rapport, en 2013, les intrusions malveillantes motivées par l’espionnage provenaient pour 49 % de Chine et d’autres pays d’Asie orientale, mais les pays d’Europe orientale, notamment russophones, ont été soupçonnés dans 21 % des cas. Cette étude attribue 11 % des cas d’espionnage informatique à des organisations criminelles organisées et 87 % à des Etats. Dans certains cas, des organisations criminelles cherchaient à revendre des données détournées à des Etats ou à des concurrents des entreprises prises pour cible, explique l’étude menée avec Intel, McAfee, Kaspersky Labs, notamment.

Mercredi 23 avril 2014 : « Intelligence économique, gestion des connaissances et service à la clientèle »

Lu dans Euresis

Intelligence économique, gestion des connaissances et service à la clientèle : ces trois notions sont souvent intimement liées. En effet, la réussite dans les affaires est tributaire aux clients qui achètent les produits et services qu’on leur propose. Les comportements de ceux-là sont fortement influencés par le service à la clientèle, et notamment la qualité du support en cas d’incident. La qualité du service client dépend en grande partie de la capacité du personnel en contact avec les clients de répondre aux questions et aux problèmes des utilisateurs et donc de l’information à la disposition des équipes internes. Pour toute entreprise, cela implique la maîtrise et la bonne gestion du knowledge management (gestion des connaissances) pour rendre disponibles le maximum d’informations utiles.

Jeudi 24 avril 2014 : « Les marchés émergents s’efforcent de développer leur plein potentiel numérique (rapport) »

Lu sur Xinhua

Le Forum économique mondial a publié ce mercredi 23 avril 2014, son rapport global sur la technologie informatique, intitulé « Les récompenses et les risques du Big Data ». Avec son Indice de préparation en réseau (Networked Readiness Index-NRI), le rapport a mesuré la capacité des 148 économies à profiter des technologies informatiques et des communications pour stimuler la croissance et promouvoir le bien-être. Au sommet du classement de la NRI cette année, la Finlande et Singapour sont au premier et deuxième rang, et les Etats-Unis ayant grimpé au septième rang. Par ailleurs, des grandes économies émergentes continuent de lutter pour développer leur plein potentiel.

Vendredi 25 avril 2014 : « L’intelligence économique au service de l’innovation par Christian Coutenceau »

Lu dans Cultures RP

L’auteur des ouvrages L’intelligence économique au service de l’innovation (2014) et Guide pratique de l’intelligence économique (2009), Christian Coutenceau s’exprime sur l’intelligence économique au service de l’innovation. Pour lui, créer les conditions d’un management coopératif, c’est mettre en œuvre un management fondé sur l’animation, le partage des idées, la transmission des connaissances. Au sujet de la méthode d’aide à la décision par l’intelligence économique (MADIE), Christian Coutenceau estime qu’elle permet de relier les pilotages stratégiques et opérationnels. Cette méthode s’appuie sur des concepts qui servent à fixer un référentiel commun dans l’entreprise notamment les informations décisives ; les directives initiales du dirigeant ; les conditions impératives de succès ; les centres de gravité ; les vulnérabilités critiques et les parties prenantes. In fine, la méthode MADIE permet aux entreprises : de rendre leur organisation plus agile, opportuniste, apprenante; de construire une politique de protection et de mettre l’organisation en posture de veille en impliquant tous les collaborateurs.

La Rédaction

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