Veille & intelligence économique – semaine du 3 mars 2014

(Africa Diligene) Petit tour d’horizon des principaux faits marquants de la semaine dans le domaine de l’intelligence économique. Au sommaire : la première tablette éducative africaine ; le marketing digital comme arme de guerre ; le projet Outernet ; la cybercriminalité et l’intelligence territoriale.

Lundi 03 mars 2014 : « Qelasy : première tablette éducative africaine ? »

Lu dans Africa Diligence

Au salon mondial du mobile, Mobile World Congress (MWC) de Barcelone du 24 au 27 février dernier, la Côte d’Ivoire a brillé avec Qelasy la tablette de Thierry N’Doufou. Il s’agit de la première tablette éducative africaine. Pour son concepteur, vu l’impact positif qu’ont les TIC sur l’activité d’une nation, il était temps d’en faire bénéficier l’éducation en offrant un outil qui rend l’apprentissage plus passionnant et soulage les élèves du lourd poids de leur cartable. La tablette de Thierry N’Doufou contrairement aux tablettes généralistes dont le but est de divertir, entend mettre l’éducation en Afrique en adéquation avec son époque et redonner aux étudiants l’envie d’apprendre et aux enseignants celle de transmettre le savoir.

Mardi 4 mars 2014 : « Le marketing digital comme arme de guerre du e-commerce chinois »

Lu dans Le Cercle Les Echos

Avec une croissance annuelle moyenne de +71% de 2009 à 2012, le e-commerce chinois n’a pas à rougir de ses résultats. Avec de plus en plus d’internautes dans le pays et un pouvoir d’achat en hausse constante, cette tendance ne devrait pas faiblir. A la base de cette démocratisation de la vente en ligne, des stratégies marketing offensives mises en place par les principaux acteurs du marché. Avec une population convertie depuis peu au numérique et pourtant déjà hyper-connectée, la Chine rattrape le temps perdu : en 2013, les ventes en ligne y ont franchi la barre des 300 milliards de dollars, en hausse de +61% par rapport à l’année précédente. Cet essor chinois ne va pas s’arrêter en si bon chemin, puisque le pays devrait, à lui seul, faire mieux que les Etats-Unis, la Grande Bretagne, l’Allemagne et la France réunis d’ici 2020.

Mercredi 5 mars 2014 : « Un Internet gratuit partout dans le monde en 2015? »

Lu dans Le Figaro

Un projet américain baptisé Outernet vise à envoyer une centaine de mini-satellites en orbite afin de diffuser de l’information gratuitement sur toute la planète. Ce projet de l’organisation à but non lucratif Media Development Investment Fund voudrait d’ici 2015 permettre à tous les citoyens du monde en possession d’un appareil wifi-compatible d’accéder à un grand réseau d’information universel et gratuit. Selon les créateurs du projet, « seuls 60% de la population mondiale accède à la profusion de connaissances offerte par Internet», Outernet entend ainsi rendre l’accès au web abordable. La mise en place d’Outernet constituerait une véritable révolution: un accès à l’éducation et à l’information universel particulièrement salutaire lors de catastrophes naturelles ou de situations d’urgence, une mine de savoir dans les pays où sévit la censure. L’objectif du projet Outernet d’ici juin 2015, est de mettre en place une première version.

Jeudi 6 mars 2014 : « Cybercriminalité : doublement de la fréquence des tentatives d’intrusion »

Lu dans CIO

L’éditeur de solutions de sécurité FireEye a diffusé une étude portant sur l’évolution des menaces avancées (AT, « Advanced Threat »). Les AT sont définies comme des cyber-attaques contournant systématiquement les défenses de type pare-feu (classiques ou de nouvelles générations), les systèmes de prévention d’intrusion, les anti-virus et autres passerelles de sécurité. L’ensemble des attaques s’accroit sensiblement entre 2012 et 2013 puisque les tentatives d’intrusion se succèdent désormais en moyenne au rythme d’une toutes les 1,5 secondes contre 3 secondes précédemment. Les pays les plus attaqués sont: Etats-Unis, Corée du Sud, Canada, Japon, Royaume-Uni, Allemagne, Suisse, Taïwan, Arabie Saoudite et Israël. Les buts pécuniaires des cybercriminels semblent bien prédominer sur les buts politiques.

Vendredi 7 mars 2014 : « Intelligence Territoriale »

Lu sur Zeknowledge

L’intelligence territoriale propose de relier la veille et l’action publique au service du développement économique et industriel d’un territoire, dans le cadre par exemple d’un pôle de compétitivité ou d’excellence territoriale. Le prolongement de l’intelligence territoriale est le marketing territorial. Les collectivités territoriales utilisent des outils d’analyse de plus en plus opérationnels pour mieux gérer leurs territoires notamment des outils de type Systèmes d’Informations Géographiques. L’intelligence territoriale doit comme toute action d’intelligence économique partir d’une stratégie précise qui comporte : la définition et les limites du champs d’action ; l’objectif de l’opération d’intelligence territoriale ; la liste des partenaires ou sources qui permettront d’alimenter un système de veille éventuel ; les outils techniques de gestion de cette opération (outils de veille, outil de diffusion, outil de collaboration) ; les moyens d’actions et le pouvoir de mise en œuvre d’un comité de pilotage ou des personnes habilitées à mettre en œuvre.

La Rédaction