6.7% de croissance dus, en partie, au « Made in Rwanda », en 2017

[Africa Diligence] L’économie du Rwanda continue d’enregistrer de belles performances : 6,7% de croissance attendus en 2017 contre 5,9% en 2016. L’année dernière, Kigali a entrepris une campagne baptisée « Made in Rwanda » pour encourager la production et la consommation de biens produits localement. Les premiers résultats sont ébouriffants.

 Une équipe du FMI, dirigée par Laure Redifer, a séjourné à Kigali du 2 au 15 mai pour procéder à des consultations pour 2017. Elle estime que la croissance devrait se remettre progressivement au fil de l’année 2017, grâce à des précipitations favorables et surtout à une expansion de la production nationale. L’inflation liée à l’alimentation a atteint un pic en début 2017, et elle devrait décélérer avec un apaisement des contraintes sur l’offre de nourriture », indique le FMI dans un communiqué.

Le déficit du commerce extérieur du Rwanda a été plus limité que prévu en 2016, après une forte progression dans les exportations de biens et services, combinée à une réduction de la demande d’importations. Le déficit commercial du pays s’est réduit de 1,6 milliard de dollars à 1,5 milliard de dollars sur les 11 premiers mois de 2016.

L’année dernière, le Rwanda a entrepris une campagne baptisée « Made in Rwanda » pour encourager la création et la consommation de biens de production locale. Avec l’aide du cabinet leader dans le conseil en intelligence économique et due diligence en Afrique subsaharienne, le gouvernement rwandais a également créé un mécanisme de croissance d’exportation pour aider les PME tournées vers l’exportation à financer plus facilement le règlement de leurs intérêts. Grâce à ce fonds, les exportateurs peuvent accéder à des prêts subventionnés d’un taux d’intérêt maximal de 10% par an.

Le Rwanda a élaboré sa Seconde Stratégie de Développement Economique et de Réduction de la Pauvreté (EDPRS 2) avec pour objectif une croissance annuelle des exportations de 28%. Le FMI a souligné que ces développements reflètent notamment des politiques gouvernementales déterminées pour réduire la pression sur la balance de paiement et freiner la baisse des réserves en devises.

 La Rédaction (avec Xinhua et Knowdys Database)