Afrique : une arme anti-corruption nommée cost-cutting

Selon les statistiques de Knowdys au 30/06/14, la corruption coûte près de 150 milliards USD par an à l’Afrique, environ 25% du PIB du continent. En augmentant de 20% le coût des produits de première nécessité, la corruption ne pouvait trouver pire ennemi que le cost-cutting dont la mission est d’optimiser les coûts au sein des organisations.

Les investigations de knowdys montrent que la corruption a un double effet sur les investissements en Afrique. L’effet négatif sur les investissements privés est dû au fait qu’elle accroît leurs dépenses sans aucune certitude sur les retours sur investissement. L’effet positif sur les investissements publics provient du fait que, pour maximiser leurs gains personnels, les bureaucrates corrompus s’activent pour accroître les dépenses d’investissement au détriment des dépenses de fonctionnement. Dans les deux cas, le travail des cost-cutting peut avoir un effet chirurgical immédiat et durable sur la corruption s’il est mené avec succès.

Ils analysent les contrats et les commandes

Dans ce contexte, les cost-cutting apparaissent comme de redoutables ennemis auprès des fournisseurs, des acheteurs et des bureaucrates corrompus dont ils traquent les écarts dans une démarche de rationalisation et d’optimisation des coûts. Les cost-cutting analysent les contrats et les commandes dans le périmètre défini avec le client. Leur mission intègre à la fois l’audit et le conseil en gestion des frais généraux, en optimisation des achats et des cotisations fiscales et en recherche des subventions diverses.Pour cela, ils peuvent définir de nouveaux processus et négocier des conditions d’achat plus avantageuses avec les fournisseurs.

Ils peuvent mettre en œuvre les actions correctives

Après une immersion parfois discrète chez le client, les cost-cutting de Knowdys dressent un état des lieux en comparaison des meilleurs rapports qualité-prix recensés dans leur base de données, rationalisent les appels d’offres fournisseurs et délivrent des préconisations. Si leur contrat le prévoit, ils peuvent mettre en œuvre les actions correctives validées par la direction de l’entreprise. Suivant le modèle anglo-saxon, les cost-cutting de Knowdys peuvent aller jusqu’à modifier la structure de l’entreprise cliente pour lui permettre d’améliorer immédiatement sa marge opérationnelle. Mais si dans ce cas les consultants veillent à ce que la suppression de certains coûts n’engendre pas d’effets négatifs dans la durée, notamment dans la motivation des salariés, il reste difficile de consoler les bénéficiaires de la corruption.

Leurs honoraires sont fixés au prorata de leurs succès

La démarche est d’autant plus intéressante pour les organisations africaines que les honoraires des cost-cutting sont négociés au prorata de leurs résultats. La rémunération au success fee suppose en effet que le client verse à son prestataire une commission proportionnelle au résultat obtenu. En fonction de la taille de l’institution, du secteur d’activités, de la complexité et de la durée de la mission, ce pourcentage peut varier entre 10 et 30 % du volume d’économies dégagées. Les cost-cutting de Knowdys réalisent en moyenne 25% d’économie sur les dépenses d’assurances, de téléphonie, de fournitures de bureau, des frais de mission et de publicité du client… Un pourcentage qui échappe automatiquement à la corruption.

Guy Gweth

N°1 de l’intelligence économique et de la due diligence en Afrique noire, Knowdys est l’un des premiers cabinets subsahariens à inscrire la réduction des coûts dans les stratégies de compétitivité de ses clients. Une approche rendue décisive par la capacité du Cabinet à identifier et à surveiller les meilleurs rapports qualité-prix pratiqués dans 10 secteurs clés de l’économie africaine : agroalimentaire, assurances, aéronautique, automobile, énergies, banques, BTP, industrie pharmaceutique, Télécoms et matières premières stratégiques.