Entreprise: business Intelligence et Intelligence économique

Les outils de la Business intelligence sont basés sur l’exploitation d’un système d’information décisionnel alimenté grâce à l’extraction de données diverses à partir des données de production, d’informations concernant l’entreprise ou son entourage et de données économiques. Ces systèmes d’informations s’inscrivent généralement dans un démarche globale prévoyant une veille stratégique et un cycle de renseignement (dans le cadre de l’intelligence économique) dont l’aboutissement final demeure la gestion du capital immatériel (informations, connaissances, compétences) de l’entreprise.

INTELLIGENCE ECONOMIQUE

Le terme d’intelligence économique renvoie à l’importance critique pour tous les acteurs de la vie économique d’avoir une connaissance pointue de leur environnement au sens large du terme, puisqu’il faut y inclure la connaissance des politiques publiques, des stratégies industrielles de ses concurrents, le suivi des évolutions technologiques et des inventions. La bonne information permet d’avoir conscience du besoin d’une décision et de prendre celle-ci de manière optimale.
L’accès rapide et étendu à une masse énorme d’information via Internet pose à l’évidence le problème de l’intelligence économique dans des termes totalement nouveau. La question est moins l’accès primaire à l’information, que la capacité de reconnaître ce qui est intéressant et qui produit cette information.
Une démarche d’intelligence économique vise à mettre en place des outils informatiques pour la veille, la collecte, le traitement et la diffusion de l’information à travers un système d’information fiable.
Le terme système d’information (ou SI) possède plusieurs significations. Dans un système d’information généralement, dirons-nous, d’une grande entreprise, on trouvera plusieurs applications dont des progiciels :
ERP – Enterprise Resource Planning (en français : PGI pour progiciel de gestion intégré) -qui intègre tous les systèmes informatisés permettant d’aider le travail dans l’entreprise.
CRM -Customer Relationship Management (en français : GRC gestion de la relation client) -Regroupe toutes les fonctions permettant d’intégrer les clients dans le système d’information de l’entreprise
SCM -Supply Chain Management – Regroupe toutes les fonctions permettant d’intégrer les fournisseurs et la logistique au système d’information de l’entreprise
GRH -Gestion des ressources humaines
GDT -Gestion de données techniques (ou PDM – Product Data Management) -Fonctions d’aide au stockage et à la gestion des données techniques. Surtout utilisé par les bureaux d’études.
Le domaine des systèmes d’information a certes une forte composante technologique et informatique. Mais c’est seulement un aspect de ce domaine qui est en fait beaucoup plus vaste. Il s’agit de concevoir comment circule et est stockée l’information de façon efficace et cohérente pour toutes les activités d’une entreprise, d’un réseau d’entreprises, d’une administration publique, des relations entre entreprises, citoyens, gouvernements…
Le champ est vaste et concerne tous les domaines des activités humaines. Malgré cette ampleur, ce domaine a son unité scientifique, construit autour de concepts, de constructions abstraites et concrètes, de composants de méthodes notamment qui sont indépendantes des activités concernées. Sans doute, un des maîtres mots de ce domaine des Systèmes d’Information est-il celui de modèle accompagné de celui de modélisation.
Par ailleurs dans les entreprises actuelles, le système d’information tend à s’orienter vers des ensembles plus globaux, l’information traitée par l’homme étant une connaissance à gérer.
En complément du SI, on a souvent une Ingénierie des connaissances qui s’articule autour des deux composantes suivantes, que l’on peut retrouver dans chaque domaine d’activité de l’entreprise :
La gestion de contenu (en anglais Content Management) , destinée à gérer les informations brutes à transformer en connaissances mieux structurées ;
La gestion des accès, c’est-à-dire la gestion des flux et des protocoles d’échange dans les réseaux de télécommunications internes ou partagés avec les partenaires.
En gros il faut dire que l’ensemble de ces démarches tournant autour du concept « intelligence » vise à trouver la bonne méthode pour recueillir et traiter l’information stratégique, transmise à la bonne personne, au bon moment, pour avoir un avantage compétitif.

Aboubacar Sadikh Ndiaye