Etude du marché de la sécurité informatique en Afrique

[Africa Diligence] Scam nigérian, phishing, money muling, racket en ligne, espionnage industriel… La criminalité informatique en Afrique croît et se diversifie au rythme de l’exposition du continent aux technologies de l’information et de la communication. Un casse-tête pour les autorités, un boulevard pour les acteurs de la sécurité informatique dont le principal défi réside dans la connaissance et l’évaluation du marché local.

Selon les chiffres de Knowdys  au 30 juin 2014,  la cybercriminalité rapporte entre 12 000 et 13 000 dollars par jour à un réseau de pirates informatiques en Afrique de l’Ouest. Cette estimation doit être mise en perspective car la criminalité informatique tend à s’industrialiser. Ainsi, au Nigeria ou en Côte d’Ivoire, on voit fleurir des e-commerces de kits Trojan ou des « doses » d’infection à HTML prêts pour l’usage. Les fournisseurs répondent ainsi à une demande  sans cesse croissante d’outils d’intrusion indétectables par les anti-virus habituels.

Dans ce qu’il est désormais convenu d’appeler African connection, une main d’œuvre bon marché (kids) écume les forums de discussions et sites de rencontres afin de s’approprier des e-mails et numéros de cartes de crédits. Ils achètent les informations aux prix les plus bas pour les revendre en dégageant une marge moyenne de 95 USD/mois. Mais derrière l’activisme des kids, se cachent de vrais cartels que les autorités locales peinent à juguler.

Pour aider les entreprises et les investisseurs à se positionner sur le marché de la sécurité informatique en Afrique centrale et de l’Ouest, les consultants en intelligence économique et due diligence de Knowdys permettent d’accéder aux réseaux et aux profils complets des acteurs majeurs exerçant dans les 10 pays suivants : 1. Cameroun, 2. Congo, 3. Côte d’ivoire, 4. Gabon, 5. RD Congo, 6. Ghana, 7. Guinée équatoriale, 8. Nigeria, 9. Sénégal, 10. Tchad.

Dans les notes et rapports générés à la demande, les lecteurs trouveront également les dernières normes du secteur, dans chaque pays étudié, ainsi que les décryptages effectués par les experts de Knowdys grâce aux interviews de hackers repentis, des autorités locales en charge de la sécurité informatique et des spécialistes locaux de la cybercriminalité.

Cinq principaux axes à explorer

  • Les principaux indicateurs macro-économiques locaux
  • Une vue globale du marché de la sécurité informatique
  • Les taxes et la réglementation du secteur, pays par pays
  • L’origine et les spécificités des antivirus les plus utilisés
  • Les segments les plus fragilisés par la cybercriminalité

Sept bonnes raisons d’en profiter

  • Chiffrer le potentiel du marché au 1er trimestre 2014
  • Mesurer la taille et les variations possibles du marché
  • Anticiper l’ampleur de l’insécurité informatique jusqu’en 2020
  • Découvrir les profils des acteurs locaux de la cybercriminalité
  • Décrypter les stratégies des principaux fournisseurs d’antivirus
  • Evaluer les dispositifs étatiques de lutte contre l’insécurité informatique
  • Identifier les failles susceptibles de connaître la croissance la plus rapide

Knowdys Database

Construite depuis une demi-dizaine d’années, et mise à jour 7 jours/7 grâce à des données et à des informations provenant des recherches primaires et secondaires, des bases de données commerciales et des décryptages effectués en interne par des analystes confirmés, Knowdys Database est l’allié des gouvernements locaux et des entreprises actives en Afrique subsaharienne. Pour booster la compétitivité des acteurs économiques, Knowdys produit des notes et rapports à haute valeur ajoutée dans 10 secteurs clés en Afrique : agroalimentaire, assurances, aéronautique, automobile, énergies, banques, BTP, industrie pharmaceutique, télécoms et matières premières stratégiques.

Pour plus d’informations : welcome@knowdys.com