Genève: l’intelligence économique au coeur du VIIIè EMA Invest

A l’occasion du VIIIè EMA Invest (21-22/10/2010), Guy Gweth présentera les enjeux d’une stratégie concertée d’intelligence économique (IE) dans l’espace francophone. Ce sera en marge du XIIIè Sommet des chefs d’Etats et de gouvernements des pays membres de la Francophonie en Suisse.

Co-organisée avec le Forum Francophone des Affaires, la huitième édition du Forum EMA Invest se tiendra sous le Haut-Patronage de S.E.M. Abdou Diouf, Secrétaire général de l’Organisation Internationale de la Francophonie au Grand Hôtel Kempinski de Genève.

Programme:

9h15
Allocutions d’ouverture
9h30
Quels sont les véhicules d’investissement sur l’Afrique ?
Les places financières internationales réalisent peu à peu le potentiel économique de l’Afrique. Mais, pour les gérants de capitaux, notamment la Suisse qui gère 27% de la fortune mondiale, une question reste entière : Comment peut-on investir en Afrique de manière sécurisée ? Existe-t-il des véhicules suffisamment performants et liquides ? M. Philippe Séchaud, administrateur de banques en Afrique.
Me Alain Feneon, Avocat à la Cour, OHADA.
Mme Imoni Akpofure, représentante IFC pour l’Europe de l’Ouest.
M. Michel Juvet,directeur de la Banque Bordier
10h30 Comment l’Afrique peut-elle reprendre le contrôle de son négoce ? L’Afrique n’a presque plus de flotte marchande. Elle ne contrôle plus ses quais. Les prix de ses matières premières sont fixés hors du continent. Et le financement de son commerce dépend massivement des banques étrangères. Comment, dans ces conditions, peut se développer un négoce africain ? Mme Patricia Francis, directrice générale du Centre international du commerce (International Trade Center)
M. André Soumah, Président et directeur général de ACE
M. Julien Balkany, vice-président et M. Marc Senges, directeur financier, Toreador Resources Corporation
M. Joshua Sepita, OMC, Assistance au commerce ACP
14h30
Ces actifs africains ignorés par la finance
Un sous sol récemment estimé par des géologues à plus de 45 000 milliards de dollars. Un bassin du Congo valorisable à 194 milliards de dollars par an. Un potentiel tout aussi important en énergies renouvelables et en terres cultivables… D’où vient cette idée étonnante que l’Afrique ne serait pas solvable ? M. Jacques Toubon, ancien ministre, Secrétaire général du cinquantenaire des indépendances africaines.
M. Anicet Dologuele, ancien Premier ministre, ancien président de la BDEAC
M. Sylvain Goupille,directeur Finance Carbone BNP Paribas.
16h
L’Afrique, laboratoire des économies du futur
Economie circulaire, banque à distance, énergies renouvelables, télémédecine… L’Afrique s’empare des nouvelles technologies. Elle les adapte à ses besoins immenses et à ses moyens très limités, préfigurant ainsi une nouvelle économie mondiale confrontée à la raréfaction des ressources et aux contraintes environnementales. M. Bernard Yvetot, vice-président de France Télécom
M. Hugo Ferreira, directeur Cie Benjamin de Rothschild
M. Thierry Téné, directeur de A2D Conseil
M. Guy Zounguere-Sokambi, ambassadeur, «point focal» Afrique centrale à Bruxelles

Allocutions

Vendredi 22 octobre

Les places financières francophones

Plus d’informations sur www.emainvest.com

9h00
Allocutions d’ouverture
9h30
A chaque communauté, sa culture financière
Finance islamique, finance mutualiste, banque privée, capital investissement, microfinance, banque à distance… le monde financier n’est pas aussi monoculturel qu’on pourrait l’imaginer. M. Jean-Luc Decornoy, président international, KPMG
M. Jean-Luc Ruelle, associé en charge de l’Afrique subsaharienne et M. Patrick Petit, coordonnateur Maghreg Afrique, KPMG
M. Turgut Yuce, directeur général,Banque Internationale de Commerce
M. Ivan Shouker, directeur de Hinduja Bank
M. Douraid Dergham, directeur général Commercial Bank of Syria
11h00 La crise financière et les dérives de la finance anglo-saxonne La crise financière de 2008, venue des USA et de la Grande-Bretagne, a contaminé la planète finance. La culture financière anglo-saxonne est-elle devenue omnipotente ? D’autres cultures peuvent-elles rivaliser ? M. Laurent Vigier, directeur affaires internationales, Caisse des Dépôts et Consignations
M. Louis Habib Deloncle, Président, Garant, Conseiller du Commerce Extérieur de la France.
M. Steve Gauthier, vice-président, Centre Financier International-Montréal
M. Guy Gweth, conseil en Intelligence stratégique, GwethMarshall Consulting
14h30
Les places financières francophones peuvent-elles rapprocher leurs intérêts ?
Quelles complémentarités peut-on développer entre une place de gestion de fortune comme Genève, Paris Euronext associé au géant NYSE, ou la BRVM de la petite place d’Abidjan ? Que peuvent partager ces places au-delà de la langue ? M. Pascal Rebillard, directeur général de la BICEC, Président de l’APECCAM, administrateur de la Douala Stock Exchange
M. Fernand Grulms, directeur général, LFF (Luxembourg For Finance – agence pour le développement de la place financière du Luxembourg)
M. Steve Gauthier, vice-président, Centre Financier International-Montréal
M. Said Ibrahimi, directeur général, Moroccan Financial Board (Place financière de Casablanca)
16h
L’Afrique, prochain relais de croissance de la Francophonie Les pays membres de la Francophonie représentent 13% de la population et 12% du PIB de la planète. L’essentiel de la croissance démographique et économique de la communauté francophone se fera en Afrique, qui représente déjà plus de 50 % de la population francophone mondiale. Peut-on créer une dynamique de croissance sur cette base ? M. Jaona Ravaloson, directeur général de Arborescence Capital, représentant Madagascar au Forum Francophone des Affaires
M. Luc Rigouzzo,directeur général de PROPARCO, Groupe Agence française de développement

Synthèse

Conclusion