Guy Gweth dans le premier numéro d’Emergences Afrique

[Africa Diligence] C’est le nouveau magazine africain dont la presse continentale parle cette semaine. Lancé à Dakar par Fabienne Diouf, fille de l’ancien Président Sénégalais et ex-Secrétaire général de la Francophonie, Abdou Diouf, « Emergences Afrique » a ouvert les colonnes de son premier numéro à quelques plumes triées sur le volet à l’instar de Guy Gweth et Jacques Attali.

Professeur d’Economies émergentes à la BGFI Management School de Libreville, Guy Gweth a consacré sa première publication au sein d’ « Emergences Afrique » (pp 90-91) à la diplomatie économique marocaine au sud du Sahara. L’auteur de « Maroc-Afrique: ils ont trahi le roi » a démontré qu’il s’agit en réalité d’une diplomatie d’entreprise au service des grandes fortunes du royaume.

Les lecteurs pourront régulièrement retrouver les décryptages exclusifs du fondateur de Knowdys Consulting Group dans la rubrique « Opinion » de ce magazine résolument afro-optimiste comme le décrit Fabienne Diouf ci-dessous.

Pourquoi « Emergences Afrique » ?

Fabienne Diouf : Parce que l’on considère encore trop souvent l’Afrique sous un angle négatif alors qu’elle est aujourd’hui portée par plus d’un milliard d’habitants, une classe moyenne en plein essor, une jeunesse formée et ouverte sur le monde, une diaspora active, des entreprises performantes, de la créativité à revendre… Je suis fière de cette Afrique-là et il me tenait à cœur de faire partager cette vision au plus grand nombre. Dans le premier numéro d’Emergences Afrique, nous découvrirons des hommes et des femmes de tous âges, célèbres ou inconnus, qui chacun à leur niveau, en Afrique ou ailleurs, font avancer la cause africaine : artistes, entrepreneurs…

Quelle est votre définition de l’émergence ?

C’est un mot dans l’air du temps, Pour moi, c’est le reflet d’une croissance économique rapide qui doit favoriser le bien-être social, d’une stabilité politique qui permet d’investir sereinement dans tous les domaines. L’émergence indique le chemin que l’Afrique doit emprunter pour inventer son avenir sans copier des modèles occidentaux qui ont montré leurs limites. Pour moi, l’émergence n’est plus une promesse mais une réalité, que je peux constater chaque jour à Dakar, Abidjan, Lomé ou Brazzaville.

A qui s’adresse « Emergences Afrique » ?

C’est un magazine que nous avons voulu qualitatif dans sa forme comme dans son contenu, qui s’adresse à toute l’intelligentsia continentale et internationale, et plus largement à tous ceux qui s’intéressent à ses perspectives de développement : influenceurs, investisseurs, étudiants, entrepreneurs… Dès le numéro un, tiré à 50 000 exemplaires, nous sommes disponibles en kiosque partout en France et en Belgique ainsi que dans toutes les capitales du Maghreb et de l’Afrique subsaharienne, de même que sur plusieurs compagnies aériennes et dans une sélection d’hôtels. Il existe également une version sur terminaux mobiles, tellement nombreux en Afrique. Le lancement est soutenu par une campagne multimédias, affichage/TV/radio, prévue à Paris et dans nombre de capitales africaines. Notre ambition est d’installer le titre dans sa version francophone et de nous développer rapidement à destination de l’Afrique anglophone, hispanophone et lusophone.

En plus d’une interview bilan d’Abdou Diouf à ta tête de l’OIF, le premier numéro d’ « Emergences Afrique » paru le 25 avril 2015 présente les hommes et les femmes qui font avancer l’Afrique aujourd’hui, dans une perspective résolument « afro-optimiste ».

La Rédaction (avec CBNews et Knowdys Database)