L’Afrique est-elle le futur paradis de la cybercriminalité ?

[Africa Diligence] Le développement des technologies de l’information et de la communication en Afrique n’ont pas que du bon. La vulgarisation des réseaux numériques a entrainé une explosion de la cybercriminalité.

Une nouvelle forme de criminalité difficile à combattre tant elle échappe aux dispositions juridiques. Le rapport de la société de sécurité informatique Trend Micro, Security Threats to Business, the Digital Lifestyle, and the Cloud, publié le 17 décembre, met en exergue les 10 principales menaces qui pèseront sur les entreprises et le grand public en 2013 dans le monde, dont les plus dangereuses proviendront des applications Android malveillantes.

Les prévisions pour 2013 du rapport n’augurent rien de bon pour l’Afrique.

Le continent est déjà connu pour être celui d’où vient «la légendaire escroquerie sur Internet dite « 419 »», rappelle le rapport et dont le Nigeria est le champion.

Mais l’Afrique «devient le lieu de cybercrimes plus sophistiqués. Des étrangers contraints de fuir des poursuites plus efficaces et mieux appliquées dans leurs pays d’origine peuvent rejoindre les cybercriminels d’Afrique alors que les infrastructures Internet du continent continuent de progresser».

A en croire l’expertise de Trend Micro, l’Afrique sera en 2013 le paradis des des cybercriminels.

Le continent africain est en voie de devenir une «nouvelle scène» de la cybercriminalité internationale, informe le rapport.

(Avec Trend Micro)