[Africa Diligence] En 2018, la Banque européenne d’investissement a approuvé l’octroi d’un prêt de financements de 3,3 milliards d’euros pour des investissements du secteur privé et dans des infrastructures de 20 pays d’Afrique australe, du Nord, de l’Est et de l’Ouest. Reste à les évaluer.
Cette manne a permis de financer des projets industriels en Égypte, au Maroc, en Tunisie et au Nigeria, ainsi que de nouveaux prêts aux entreprises par le biais de lignes de crédit accordées à des banques locales en Afrique du Nord, en Afrique de l’Ouest, en Afrique de l’Est et en Afrique australe.
Les fonds de la BEI ont également servi à améliorer, de manière ciblée, l’accès au financement des femmes entrepreneurs en Éthiopie et à appuyer l’octroi de prêts spécifiquement destinés à des investissements liés au climat.
Dans cette optique, la BEI a approuvé le financement de projets qui produiront plus de 1.600 MW d’énergie propre, à savoir des centrales solaires au Maroc, au Kenya et en Zambie, des installations hydroélectriques au Cameroun et des aménagements permettant à quelque 10 millions de ménages et de petites entreprises en Éthiopie, au Kenya, au Nigeria et en Ouganda d’avoir accès à l’énergie solaire hors réseau.
L’an dernier, la Banque a aussi soutenu des investissements visant à lutter contre la dégradation des sols, à préserver les forêts et à rendre la pêche et l’aquaculture plus durables partout en Afrique. Des financements ont été, par ailleurs, alloués à des projets visant à améliorer l’éducation et la santé en Afrique.
Pour le Centre Africain de Veille et d’Intelligence Economique (CAVIE), au-delà de ce chapelet de réalisations, il importe désormais d’évaluer l’impact réel de ces projets en y impliquant les populations bénéficiaires.
La Rédaction (avec F. Powelton et le CAVIE)