L’actu des finances africaines – Semaine du 28 avril 2014

(Africa Diligence) La sélection hebdomadaire du secteur financier en Afrique : Ghana stock exchange octroie des fonds aux PME ; Gazprombank s’implante en Afrique du Sud ; BMCE s’allie à la banque mondiale ; la Banque mondiale prête 4 milliards de dollars au Maroc ; Standard Chartered Bank accorde un prêt de 20 millions de dollars à sa filiale kényane.

Lundi 28 avril 2014 : « La Ghana Stock Exchange octroie des fonds aux PME »

Lu sur Africa Diligence

Deux nouvelles entreprises ont postulé au bénéfice d’un fond revolving, mis à disposition par la Ghana Stock Exchange (marché financier ghanéen). Ce fonds entend apporter aux petites et moyennes entreprises (PME) locales, les moyens nécessaires pour procéder à une introduction au sein du compartiment alternatif dudit marché financier. Rappelons que la Ghana Stock Exchange a créé un compartiment alternatif, afin de répondre aux exigences des PME qui estimaient être lésées par les conditions générales d’introduction au sein de son principal marché.

Mardi 29 avril 2014 : « Gazprombank s’implante en Afrique du Sud pour accompagner les entreprises russes en Afrique »

Lu sur En-Afrique

La banque russe Gazprombank va s’implanter en Afrique du Sud en juillet pour y développer des activités de banque universelle et de banque d’investissement, destinées à accompagner l’incursion des entreprises russes sur le continent africain. Classée comme troisième banque russe, la Gazprombank est sur le point de signer des partenariats avec des banques et institutions gouvernementales sud-africaines et comme le souligne le directeur M. Vaksman, la banque « va cibler des projets d’une valeur comprise entre 10 et 250 millions de dollars». Il a par ailleurs précisé que, l’un des points forts de son institution est son expérience dans le domaine de financement des projets d’exploitation minière.

Mercredi 30 avril 2014 : « BMCE s’allie à la Banque mondiale pour sécuriser les investissements de ses clients en Afrique »

Lu sur Info Express

BMCE (Banque marocaine du commerce extérieur) Bank et l’Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA), filiale de la Banque mondiale, ont conclu un accord de partenariat portant sur la couverture du risque politique inhérent aux investissements de ses clients en Afrique. « En vertu de cet accord de partenariat, BMCE Bank souhaite accompagner ses clients entreprises lors de leur expansion sur le continent africain, en les faisant bénéficier de l’expertise environnementale et sociale, des garanties ainsi que des nombreux avantages proposés par MIGA ». MIGA a pour mission, de favoriser l’investissement étranger dans les pays en voie de développement et émergents afin de les aider à accélérer leur croissance économique et de réduire ainsi la pauvreté.

Jeudi 01 mai 2014 : « La banque mondiale va prêter 4 milliards de dollars au Maroc sur quatre ans »

Lu sur Akody

Le Conseil d’administration de la Banque mondiale a approuvé le 29 avril 2014, le nouveau cadre de partenariat stratégique (Country Partnership Strategy/CPS) avec le Maroc, en vertu duquel l’institution va augmenter son soutien financier à 4 milliards de dollars (USD) durant la période 2014-2017. Sur l’enveloppe d’un milliard de dollars prévue pour 2014, un prêt de 458,6 millions de dollars a été déjà débloqué le jour même de l’approbation du nouveau CPS. Ce prêt vise à consolider la politique de développement des marchés de capitaux, à faciliter le financement des PME et à améliorer l’accès à l’eau potable en milieu rural.

Vendredi 02 mai 2014 : « Standard Chartered Bank accorde un prêt de 20 millions $ à sa filiale kényane »

Lu sur Agence Ecofin

La StanChart, filiale au Kenya du groupe bancaire britannique Standard Chartered Bank, a obtenu de sa maison mère un prêt de 1,7 milliards de shillings (20 millions $), afin de renforcer ses fonds propres et se donner les moyens d’octroyer des crédits de long terme sur son marché local. La banque précise que recourir à sa maison mère pour son refinancement lui procure un avantage stratégique, car l’opération se déroule à moindre coûts financiers et pour des termes quasiment impossibles à trouver sur un marché normal. Dans le même temps, on note que, toujours pour renforcer ses capacités de financement, StanChart a pris l’habitude de retenir une partie de ses bénéfices net, dont pratiquement 51 % de ses 9,2 milliards de shillings réalisés en 2013. 

Armelle Tchuenkam

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