L’essentiel des matières premières en Afrique – Semaine du 28 avril 2014

(Africa Diligence) L’essentiel sur les matières premières en Afrique, semaine du 28 avril 2014. En titres : l’économie ghanéenne tirée par le pétrole ; la production pétrolière angolaise estimée à 2 millions de b/j en 2015 ; le Swollen Shoot menace la production de cacao en Côte d’Ivoire ; le second souffle du café en RD Congo et le potentiel agricole africain estimée à 500 milliards de dollars d’ici  2020.

Lundi 28 avril 2014 : « Ghana, la croissance tirée par la production pétrolière »

Lu sur Africa Diligence

Avec un sous-sol riche en minerais de diamant et d’or, le pays a occupé la 8e place du classement des plus importants producteurs aurifères du monde et la 11e place au classement des pays dotés des réserves d’or les plus importantes au monde en 2011. Mais le pétrole et le gaz naturel représentent le plus gros des exportations du secteur minier. La production pétrolière ghanéenne actuelle est de 110.000 b/j. D’après certains analystes, la récente découverte de gisements de pétrole au large de ses côtes, a augmenté de manière significative ses réserves en hydrocarbures. Il s’agit entre autre du gisement près du champ Jubilee qui devrait porter la production globale du pays à environ 250.000 b/j en 2021.

Mardi 29 avril 2014 : « L’Angola rêve d’être le premier producteur de pétrole d’Afrique »

Lu sur Libération

Deuxième producteur de pétrole du continent africain, l’Angola ambitionne de franchir la barre de 2 millions de b/j en 2015. Un seuil qui lui permettrait de dépasser le Nigeria. Le pays avait déjà brièvement occupé la première place en 2008. Ce rêve pourrait redevenir réalité, grâce à de nouvelles découvertes qui permettraient à l’Angola d’accroître ses réserves, estimées aujourd’hui à 12,7 milliards de barils. Ses réserves sont les troisièmes du continent après les 48 milliards de la Libye et les 37,2 milliards du Nigeria. Ce rêve aussi pourrait se concrétiser grâce aux opérateurs pétroliers étrangers, de plus en plus nombreux dans le pays (Repsol, Maersk, Cobalt), quand les acteurs historiques renforcent leur position, comme Total qui vient de lancer le nouveau projet Kaombo, dans lequel 16 milliards de dollars doivent être investis.

Mercredi 30 avril 2014 : « Cacao : l’Etat ivoirien a besoin de 100 milliards de FCFA pour lutter contre le Swollen Shoot »

Lu sur Le Rassemblement des Républicains

La Côte d’Ivoire est le premier producteur mondial de cacao, avec 40 % de l’offre mondiale. Le cacao représente 40 % des recettes d’exportation nationales et 20 % du Produit intérieur brut (PIB) du pays. Mais, le Swollen Shoot (maladie) menace fortement la production cacaoyère du pays et pourrait influencer négativement cette production. Les moyens de lutte mis en place contre cette maladie se chiffrent à plus de cent milliards de Fcfa, a annoncé le ministre ivoirien de l’agriculture lors de la clôture de la 3è session plénière de la Plateforme de partenariat public-privé (PPPP) de la filière café cacao. Un premier investissement avait déjà été réalisé dans le cadre de la lutte contre la maladie, puisque le Conseil du Café Cacao (CCC) dispose d’un programme de 8 milliards de Fcfa destiné à combattre le Swollen Shot. Découverte au Ghana en 1936, le Swollen Shot est une maladie transmise par les cochenilles qui provoque une chute de 25 % à 50 % de la production du cacaoyer sur deux ans et finit par tuer l’arbre au bout de 3 à 4 ans.

Jeudi 1er mai 2014 : « La filière-café relancée à l’est de la RD Congo »

Lu sur Afrique jet

L’ONG internationale Café Africa et le PNUD tente de redynamiser la filiere-café en RD Congo. Dans un atelier portant sur le développement et l’organisation de la filière-café au Nord et au Sud-Kivu et en Ituri, à l’est de la République démocratique du Congo, il a été convenu de présenter la stratégie nationale de relance de la caféiculture, mais également de faire un état des lieux.

Vendredi 2 mai 2014 : « Agriculture : l’extraordinaire potentiel africain »

Lu sur Le point

L’Afrique offre et présente actuellement des opportunités énormes en termes d’investissements, surtout dans le secteur de l’agriculture. L’accroissement de son rendement agricole annuel est estimé à 500 milliards de dollars d’ici 2020, selon le rapport de la Banque africaine de développement (BAD). Celui-ci souligne par ailleurs, que l’Afrique a le potentiel d’attirer 880 milliards de dollars d’investissements dans ce secteur d’ici 2030.

La Rédaction

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