Les gisements de l’économie congolaise en 2017

[Africa Diligence] La résistance attendue du président Joseph Kabila et le départ inattendu de son opposant Etienne Tshisekedi ajoutent une couche à l’incertitude qui pesait déjà sur le pays.  Même robustes, il n’est pas certain que la production de cuivre et la remontée des cours miniers attirent les « investisseurs normaux ».

Selon le cabinet d’intelligence économique Knowdys Consulting Group (KCG), le principal espoir se trouve dans le Plan national stratégique de développement dont les premiers résultats, en matière de diversification économique, permettent progressivement à la RDC de sortir du tout minier. Mais il faudra encore quelques années avant d’en goûter tous les fruits, si l’incertitude politique, déjà épaissie par la résistance du président sortant, et noircie par la disparition de l’opposant historique Etienne Tchisekedi, ne limite la consommation intérieure et l’attractivité du pays. Dans le sillage des efforts amorcés en 2016, Kinshasa a prévu une baisse de ses dépenses de près de 15%, en 2017 ; décision qui pourrait être mise à mal par les ressources nécessaires au maintien de l’ordre public, voire à la continuité des services publics au cas où certains bailleurs de fonds viendraient à imposer des sanctions financières au gouvernement de Joseph Kabila.

La dette publique demeure viable

Le second grand espoir, toujours d’après KCG, réside dans l’amélioration attendue du solde budgétaire et courant grâce à l’évolution des cours miniers.  En 2017, l’excédent de la balance commerciale devrait logiquement s’accroître, et le déficit courant diminuer, aidés en cela par l’augmentation de la production de cuivre, et les belles performances attendues des exportations d’or et de cobalt. KCG continuera à les surveiller 24/7. Objectif : générer des notes d’analyse et des scenarii permettant aux autorités locales et aux investisseurs étrangers d’anticiper les tendances futures du marché. Le déficit élevé des balances des services et des revenus au vu des rapatriements de profits des multinationales présentes sur le territoire continuera à faire l’objet de réflexions visant à diminuer l’impact négatif sur le solde courant. Pour le reste, la dette publique demeure viable depuis l’allègement de 2010, mais doit également être surveillée selon KCG.

La corruption reste préoccupante

Parmi les autres points critiques, en dehors de l’incertitude politique, la corruption demeure préoccupante dans le pays et le risque géopolitique latent. Extrêmement sensible, le Nord-Kivu fait l’objet d’une surveillance accrue du triangle Ouganda-RDC-Rwanda. Pour autant, la RDC demeure attractive pour les investisseurs internationaux ayant un certain goût du risque, mais soucieux d’agir en « bonus pater familias » en mobilisant les services de due diligence des cabinets tels que Knowdys. Ce dernier est reconnu pour sa capacité à anticiper les besoins de ses clients, sa maîtrise des techniques d’investigations, sa rapidité d’exécution, et sa connaissance très pointue du terrain.

Knowdys Database intègre la RDC

Créé en 2007 et entretenu grâce à des données et à des informations provenant des recherches primaires et secondaires, des bases de données commerciales et des décryptages effectués en interne par des analystes chevronnés, Knowdys Database est le grand allié des entreprises et des investisseurs actifs en Afrique subsaharienne. À la demande de ses clients, Knowdys Consulting Group produit des notes et rapports à haute valeur ajoutés dans 12 secteurs clés : agroalimentaire, assurance, aéronautique, automobile, énergies, banques, BTP, défense, éducation, industrie pharmaceutique, matières premières et Télécoms. Pour son dixième anniversaire, en 2017, le groupe de conseil et d’investigations accompagne les opérateurs en RDC, via les veilles sectorielles, la due diligence et les études de marché, en réponse aux demandes accrues de ses clients.

Awa Diallo (avec Knowdys Database)

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