Paradis des investisseurs, Maurice raconte l’histoire de la nouvelle Afrique

[Africa Diligence] Au carrefour de l’Afrique, de l’Asie et de l’Australie, Maurice est la plateforme des investissements. Lancé dans une dynamique de réformes structurelles soutenues et d’une gestion budgétaire prudente, le pays s’est doté du meilleur environnement des affaires et est devenu l’économie la plus compétitive d’Afrique subsaharienne. Pour les investisseurs internationaux, comme pour les entreprises installées sur l’Île, Port-Louis raconte l’histoire de la nouvelle Afrique.

Des conditions favorables aux investisseurs

L’Île Maurice est une économie de marché et de libre-échange. La constitution des sociétés et l’enregistrement des activités commerciales relèvent des dispositions du Companies Act 2001 et du Business Registration Act 2002. Toutes les activités lancées à Maurice doivent être enregistrées auprès du Registrar of Companies.

Le gouvernement mauricien encourage les investissements étrangers. Il a créé un environnement attrayant en offrant toute une gamme de mesures incitatives ainsi que des facilités visant à attirer les investissements directs étrangers et les investisseurs institutionnels. Il n’y a pas restriction sur le rapatriement des bénéfices, des dividendes ou encore des capitaux. Une société constituée à Maurice peut être étrangère à 100%, sans capital minimum exigible.

Pour créer son entreprise à Maurice, l’investisseur a libre choix entre plusieurs formes juridiques : une société à responsabilité limitée, une société anonyme, une entreprise individuelle, une succursale d’une société étrangère ou encore une société en commandite. Le pays offre un environnement favorable au développement des affaires.

Un environnement des affaires attractif

Au cours des cinq dernières années, le gouvernement a considérablement réformé l’investissement afin d’améliorer son cadre des affaires. Le Mauritius Board of Investment (MBOI) est l’organisme gouvernemental chargé de promouvoir et de faciliter l’investissement à l’Ile Maurice. Il agit comme un guichet unique pour l’enregistrement des entreprises et joue le rôle de guide des investisseurs.

Grâce à son agence, Maurice s’est peu à peu transformé en une juridiction internationale pour les investisseurs en quête de sécurité, de réglementation transparente et de haute valeur ajoutée.

Dans le rapport Doing Business 2015 de la Banque mondiale, l’Île Maurice est classée 28e sur 189 économies avec un gain d’une place par rapport au classement de 2014. Le pays occupe également la 29e position en termes de création d’entreprises, malgré une perte de 2 places au classement de 2014. Maurice s’impose ainsi comme le premier pays d’Afrique subsaharienne au niveau de la facilitation des affaires.

D’après ce même rapport, le processus de création d’une entreprise à Maurice se résume en 5 étapes sur une durée totale de 6 jours. Le coût de création y est également très digeste. Il ne représente que 2,1% du revenu par habitant contre 56,2% pour la moyenne subsaharienne et 3,4% pour l’OCDE. Le capital minimum n’est pas requis pour constituer son entreprise dans le pays.

Détails des étapes :

  1. S’inscrire auprès du Registrar of Companies et réserver un nom de société unique
  2. Recevoir l’inspection par les autorités locales
  3. Payer les frais de licence
  4. S’inscrire auprès du Bureau de la sécurité sociale
  5. Faire le sceau de l’entreprise.

Une position stratégique

Au carrefour de l’Afrique, de l’Asie et de l’Australie, Maurice est l’une des économies les plus ouvertes et financièrement solides en Afrique subsaharienne. Le gouvernement entend profiter de cette position pour faire du pays une plateforme d’investissements.

La stratégie de croissance des autorités a notamment pour priorité de palier l’étroitesse du marché intérieur grâce à l’intégration économique régionale. La politique étrangère s’efforce de négocier pour les exportations mauriciennes, un accès favorable aux marchés des autres pays et à positionner Maurice comme la plateforme économique de la région. En tant que membre du Common Market for Eastern and Southern Africa (COMESA) et du Southern African Development Community (SADC), Maurice offre aux investisseurs un accès privilégié sur deux marchés régionaux estimés à environ 650 millions de consommateurs.

Jeanne Ekassi (Avec Knowdys Database, BM et MBOI)