(Africa Diligence) Les principaux faits marquants de la semaine du 10 mars dans le domaine de la veille et de l’intelligence économique. Au menu : les urgentistes de l’économie africaine ; les russes prêts pour une guerre économique avec l’occident ; Tim Berners-Lee pour une charte mondiale de l’Internet ; la mue de la sécurité et de l’intelligence économique et la boulimie de formations en ligne en Asie.

Lundi 10 mars 2014 : « Les urgentistes de l’économie africaine – Par Guy Gweth »

Lu dans Africa Diligence

Aujourd’hui, les gardiens de l’économie africaine existent. 7j/7, ils répondent aux demandes de notes de conjoncture, d’études de marché, de due diligence, de recherche de partenariats ou de lobbying international. A quoi les reconnait-on ? Ils ont les racines africaines, la rigueur allemande, le soft power étatsunien et la puissance de travail des ouvriers chinois. Ils ne traitent que l’urgence. Ils ont œuvré pour que l’Afrique soit aujourd’hui le centre des attentions mondiales. Et comme le disait le professeur Ababacar Mbengue, Agrégé en sciences de gestion : « ne venez pas nous distraire. Malgré l’humilité, il y a ici des experts pointus et reconnus, chacun dans son domaine. On ne nous la raconte pas. »

Mardi 11 mars 2014 : « La Russie prête pour la guerre économique »

Lu dans Polemia

Les différents ministères et structures économiques russes, potentiellement concernés par de lourdes sanctions économiques, ont été mobilisés pour préparer une riposte massive au cas où la Russie devrait faire face à une guerre économique avec l’occident. La décision russe d’intégrer la Crimée est désormais irrévocable. Avec la quasi-totalité de la population russe et des forces politiques derrière lui, Vladimir Poutine s’apprête à affronter un occident divisé, appauvri et contesté au sein même des nations qui le composent. Pour les économies européennes notamment, la riposte russe pourrait concerner : ventes des bons du trésor des pays sanctionnant ; non remboursement des prêts contractés par la Russie ou par les entreprises russes entre autres.

Mercredi 12 mars 2014 : « Vingt-cinq ans après avoir créé le Web, Tim Berners-Lee veut une charte mondiale »

Lu sur France 24

À l’occasion des 25 ans de la création du World Wide Web, Tim Berners-Lee, a défendu l’idée d’une charte des droits des internautes. Cet anniversaire montre qu’il y a encore du chemin à parcourir pour faire progresser les idéaux des fondateurs du Web. S’il est établi que cette invention a révolutionné à peu près tous les secteurs de la société, Tim Berners-Lee trouve qu’il serait temps d’instaurer une « charte des droits des internautes ». D’après lui, il s’agit là d’une nécessité pour se défendre des attaques des gouvernements et multinationales contre l’Internet ouvert et pour tous.

Jeudi 13 mars 2014 : « La lente mue du monde de la sécurité et de l’intelligence économique »

Lu dans Le Cercle Les Echos

N’y a-t-il pas une convergence d’intérêt entre le monde de l’intelligence économique et de la sécurité ? Les entreprises ne peuvent plus raisonner stratégie sans prendre en compte simultanément les questions de sécurité. Le développement à l’international, question souvent primordiale pour la survie des entreprises, ne peut se faire qu’en ayant parallèlement en tête les questions de protection des personnes, des infrastructures et des informations sensibles. Les cabinets d’intelligence économique ont donc tout intérêt à s’associer avec des experts de la sécurité. En s’associant, l’intelligence économique et la sécurité peuvent naturellement devenir des opérateurs crédibles aux yeux des multinationales pour la pérennité de leurs investissements réalisés à l’étranger

Vendredi 14 mars 2014 : « L’actu tech en Asie : boulimie de formations en ligne »

Lu dans Les Echos

Le phénomène des formations en ligne n’est pas nouveau mais il prend de l’ampleur : en Occident, la mode est aux MOOC (Massive Open Online Course), ces cours en ligne ouverts à tous, apparus en 2008 notamment. En Chine, les grandes universités développent des plates-formes, comme celle de l’université de Beijing conçue avec le portail chinois Netease et l’américain Coursera. Mais cela fourmille plutôt du côté des formations en ligne que des cours académiques à proprement parler. Les portails dédiés fleurissent, et reçoivent des investissements importants.

La Rédaction