Veille & intelligence économique – semaine du 19 mai 2014

(Africa Diligence) Voici notre sélection de ce qu’il ne fallait pas manquer cette semaine en matière de veille et d’intelligence économique : le document intelligent est une porte sur le cybermonde ; le droit de l’intelligence économique au Maroc ; la troisième édition du New York Forum Africa ; la cyber-galaxie comme champ de bataille économique et les politiques industrielles au service de la transformation de l’Afrique.

Lundi 19 mai 2014 : « Le Document Intelligent, une porte sur le cybermonde »

Lu dans Les Echos

Avant la numérisation du monde de l’édition, le coût d’archivage et de suivi des dossiers papier représentait entre 4 % à 7 % des frais de gestion. Le document intelligent (né dans les années 90) est devenu un objet multimédia en mesure de vous distraire, de vous former et de vous instruire tout à la fois. Introduire de l’intelligence artificielle dans un document est donc connu depuis quelques années. Ce processus permet la production de documents numérisés à la demande. L’enjeu ici est la sécurisation de l’intégrité des procédures et des documents accessibles à des milliers d’utilisateurs. La digitalisation d’un document en fait un objet spécifique à qui on peut attribuer des propriétés particulières ; des droits d’accès sécurisés entre autres. Le document intelligent est donc capable de se protéger. Il est aussi capable de suivre et de s’adapter automatiquement à des modifications réalisées à un endroit de la chaîne documentaire, on parle alors de « records management ».

Mardi 20 mai 2014 : « Droit de l’intelligence économique et patrimoine informationnel »

Lu dans L’Economiste

Le droit de l’intelligence économique au Maroc est encore à un stade embryonnaire. Il ne fait pas encore l’objet de perceptions problématiques de la part des pouvoirs publics. Appréhender le droit de l’intelligence économique de manière transversale impose de protéger le patrimoine informationnel (qui a une valeur économique) et les secrets d’affaires. Il s’agit de donner à toute entreprise les moyens juridiques adéquats pour se prémunir contre les atteintes et les actes hostiles. La question de la maîtrise des enjeux et des risques juridiques liés aux marchés et à son environnement commercial et industriel est ainsi posée. L’objectif est de faire valoir les droits incorporels et immatériels de l’entreprise. Dans ces conditions, protéger l’entreprise et son patrimoine immatériel demande d’une part la mise en œuvre d’une politique de sensibilisation économique et informatique. D’autre part, la maîtrise des outils juridiques permettant la protection du patrimoine informationnel de l’entreprise.

Mercredi 21 mai 2014 : « Gabon : troisième édition du New York Forum Africa »

Lu dans Africa Diligence

Environ 1500 participants sont attendus à Libreville le vendredi 23 mai 2014 pour la 3ème édition du New York Forum Africa. Cette rencontre axée autour du thème « La transformation d’un continent » entend mettre l’accent  sur le développement de l’agroalimentaire, la transformation locale des ressources naturelles, et les attentes des jeunes dans le processus de développement du continent. Le NYFA 2014 va aborder les moyens de libérer la compétitivité des économies africaines, à travers la mise en place de chaînes de valeur autour de la transformation des ressources naturelles du continent. Sur l’ensemble des participants, 40 % sont des jeunes âgés de moins de 30 ans. Grâce au cadre d’échanges qui leur est destiné (African Citizen Summit), ces jeunes échangeront sur les attentes des jeunes africains dans le processus de développement de l’Afrique.

Jeudi 22 mai 2014 : « Affrontement sino-américain dans la cyber-galaxie »

Lu sur RFI

Les Etats-Unis et la Chine, les deux première puissances mondiales, se livrent une véritable guerre économique. Ce nouveau champ de bataille est le cyber-espace. Cinq militaires chinois ont d’ailleurs été inculpés pour cyber espionnage par la justice américaine. En réalité, l’espionnage industriel a toujours existé, dans tous les pays. Il n’est pas propre à la Chine. Avec internet, il a simplement pris une ampleur inédite. Les accusations des américains portent sur : (1) les transferts de technologies par la société chinoise SNPTC, créée il y a dix ans pour gérer l’acquisition à l’étranger des technologies nucléaires. (2) La guerre commerciale de l’entreprise Baosteel, deuxième sidérurgiste chinois. (3) Les grandes manœuvres stratégiques dans le secteur minier avec Chinalco, numéro un chinois de l’aluminium, accusé d’avoir profité de son rapprochement avec l’Américain Alcoa pour lui voler des infos alors que le duo était censé s’unir pour empêcher l’OPA contre l’Australien Rio Tinto. Toutefois, ces poursuites américaines apparaissent comme un contre-feu au scandale des écoutes de la NSA.

Vendredi 23 mai 2014 : « Une politique industrielle dynamique au service de la transformation de l’Afrique »

Lu dans Financial Afrik

Au cours des dix dernières années, l’Afrique a enregistré une croissance annuelle du PIB de l’ordre de 5 %. La croissance de l’Afrique malgré ces chiffres, n’est pas assez inclusive, la création d’emplois nouveaux tarde à venir. Pour les auteurs du Rapport économique sur l’Afrique 2014, l’industrialisation est la condition préalable d’une croissance économique inclusive et de la transformation structurelle. L’enseignement le plus important que l’on puisse tirer des pays en développement qui ont déjà opéré cette transition avec succès, tient à l’importance de mettre en œuvre une politique industrielle pour surmonter les marchés. Pour être efficace, la politique industrielle doit aussi être stratégiquement coordonnée à haut niveau. Le dialogue constant secteur public/secteur privé n’est pas en reste, afin d’identifier et régler les problèmes qui se posent.

La Rédaction

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