Africa Global Business Forum 2013: ce que de l’Afrique doit améliorer

(Africa Diligence) Bien que la croissance de plusieurs pays africains a dépassé la moyenne du monde en 2012, le continent est toujours confronté à des obstacles internes, selon les acteurs internationaux réunis à Dubaï pour le Forum mondial des affaires en Afrique qui s’est tenu les 2 et 3 mai 2013. Que faut-il améliorer ?

Valentine Rugwabiza, directrice générale adjointe de l’Organisation mondial du travail (OMT), venue du Rwanda, a indiqué qu’en dépit du fait que la croissance des pays membres africains de l’OMT a surpassé la croissance économique mondiale au cours des trois dernières années, « faire du commerce sur notre continent est encore très coûteux ».

 Elle a énuméré parmi les obstacles à surmonter les lourdeurs administratives dans la plupart des pays africains, des routes et des transports publics peu développés ainsi que le manque d’émancipation des femmes.

Amelia Kyambadde, ministre ougandaise du Commerce et de l’Industrie, est d’accord en principe avec Mme Rugwabiza, et a appelé les participants, les responsables, les dignitaires, les hommes d’affaires au Forum à considérer les lacunes de l’Afrique comme des opportunités, ajoutant que « la plupart des pays africain sont ouverts au commerce ».

 Début avril, le Fonds monétaire international (FMI) a indiqué dans ses perspectives globales pour 2013 que les économies africaines pourraient voir leur PIB augmenter de 5,6%, ce qui ferait de l’ombre à la croissance de 3,3% prévue par le FMI pour le monde entier.

 L’Afrique compte 12% des gisements de pétrole et de gaz de la planète et 40% des réserves d’or mondiales, a précisé Mme Kyambadde.

 Le FMI a indiqué que la Guinée équatoriale et le Swaziland seraient les seuls pays africains dont les économies se sont contractées cette année.

4500 délégués ont participé à l’Africa Global Business Forum 2013 dont trois experts en intelligence économique spécialisés sur les marchés d’Afrique centrale et de l’Ouest.

(Avec Ruba ABDEL HALIM de la Chambre de Commerce et d’Industrie de DUBAI)