Tony O. Elumelu invité au 4ème Forum International Afrique Développement

[Africa Diligence] Lors de la cérémonie inaugurale du 4ème Forum International Afrique Développement, Tony O. Elumelu s’est adressé aux chefs d’entreprises africains, mettant un accent sur la collaboration et l’intégration pour accroître le commerce et les opportunités d’investissement sur le continent africain.

Ce forum dont le thème est : « Agriculture et Électrification : Exploiter les Énergies », est organisé depuis 2010 par Attijariwafa Bank. L’année 2016 a enregistré la collaboration de l’institution gouvernementale marocaine, Maroc Export. C’est ce 25 Février 2016 à Casablanca au Maroc, que Tony Elumelu, CON, président de Heirs Holdings, UBA Plc et Transcorp Plc, a discouru sur le rôle du secteur privé africain dans le développement et l’intégration régionale du continent. Il faisait face à une assemblée de plus de 1500 chefs d’entreprises africains.

Tony Elumelu, CON, président de Heirs Holdings, UBA Plc et Transcorp Plc, a insisté sur le rôle du secteur privé africain dans le développement et l’intégration régionale du continent. Dans son discours d’ouverture en séance plénière, il a souligné que DES investissements soutenus dans l’agriculture et l’énergie peuvent entraîner et soutenir la transformation économique à travers le continent. Il a également déclaré que malgré la géographie que nous avons tous en partage, il est fort de constater que l’Afrique du Nord est de plus en plus considérée comme le Moyen-Orient, et de rajouter : « Je viens ici aujourd’hui pour donner une accolade à mes frères et sœurs d’Afrique du Nord et aussi mes frères et sœurs francophones représentés ici. L’unité africaine devrait être les liens partagés et le commerce. En nous rapprochant davantage nous allons relever les défis causés par nos barrières commerciales. Je crois en l’Afrique et je crois en la force de l’esprit d’entreprise pour réaliser l’avenir que nous voulons tous pour le continent – un avenir de stabilité et de prospérité, avec de l’énergie et de l’alimentation pour tous ! ».

M. Elumelu a également souligné l’importance des investissements et la mise à disposition de bonnes infrastructures pour le développement du continent, il s’est exprimé en ces termes : «Le secteur privé a la capacité et doit reconnaître et assumer son rôle dans le développement de notre continent. Nous avons des défis communs. Nous avons besoin d’investissements et nous avons besoin de développement en Afrique. J’ai décidé que je devais être ici pour participer à une telle initiative de mouvement vers l’avant. Je l’appelle l’Africapitalisme« .

L’Africapitalisme propose que le secteur privé africain a le pouvoir de transformer l’Afrique à travers des investissements à long terme, en créant à la fois la prospérité économique et la richesse sociale; une conviction qu’il a soutenue par le lancement du Tony Elumelu Entrepreneurship Programme, un engagement de 100 millions $ sur 10 ans à créer la nouvelle génération d’entrepreneurs africains et à générer 10 milliards de $ de revenus annuels, en créant au moins un million d’emplois à travers l’Afrique.

L’événement qui a accueilli des dirigeants d’entreprises, des ministres, des PDG de grandes institutions financières, des décideurs et des investisseurs du secteur privé a été honoré de la présence de Mr Mohamed El Kettani, PDG du groupe Attijariwafa Bank, hôte du forum, de Mme Zahra Maafiri, Directrice Général de Maroc Export et co-hôte, de Mr Moulay Hafid Elalamy, ministre de l’Industrie, du Commerce, de l’Investissement et des Technologies de l’Economie Numérique (Maroc), Mr Aziz Akhannouch, du ministre de l’Agriculture et des Pêches Maritimes (Maroc), M. Guy Bertrand Mapangou, du ministre de l’Energie et des Ressources Hydrauliques (Gabon) et de Mr Akinwumi Adesina, président de la Banque Africaine de Développement.

Ce forum prévoit de présenter une feuille de route pour les opportunités économiques, commerciales et d’investissement pour l’Afrique, ainsi que le positionnement du continent pour attirer des investissements viables, à long terme, dans deux des secteurs les plus critiques pour l’Afrique, l’Énergie et l’Agriculture.

La rédaction