Diaspora africaine, c’est chez vous que ça se passe !

Cette semaine dans Les Afriques, Guy Gweth, fondateur de Knowdys, appelle la diaspora africaine à investir au pays : « c’est chez-vous que ça se passe. Ailleurs, c’est la crise », dit-il. D’après la branche intelligence économique de Knowdys, « les investisseurs du monde entier ont les yeux rivés sur la croissance africaine, sauf les Africains eux-mêmes…» Il faut se réveiller!

Extraits :

« Opérant dans des milieux d’affaires européens ou américains plus transparents où l’asymétrie d’information est relative, les entrepreneurs africains de la diaspora estiment à juste titre que les risques, les obstacles, les coûts de transaction et la longueur des procédures, sont trop importants pour investir dans leur pays d’origine.

 « Signe que les affaires marchent pourtant bien en Afrique, depuis quelques années, les Big Four (PWC, Deloitte, Ernst & Young et KPMG) renforcent leurs positions sur le continent. […] Après l’acquisition de 20% de Standard Bank en 2008 pour un montant de 3,8 milliards d’euros, Industrial and Commercial Bank of China a récemment ouvert une représentation en Afrique du Sud. Barclays a ramené sa direction Afrique en Afrique. Crédit suisse a inauguré sa première filiale africaine à Johannesburg début 2011. Déjà bien exposé à l’Afrique de l’Est, le britannique Standard Chartered […] vise à présent l’Afrique de l’Ouest avec trois cibles prioritaires : Angola, Ghana et Nigeria. HSBC est toujours à la recherche d’un partenaire stratégique en Afrique. Après l’ouverture d’une filiale en Afrique du sud, JP Morgan a orienté son viseur vers le Ghana et le Kenya. Le 24 septembre 2012, Lazard a ouvert un département consacré au marché subsaharien. La liste est longue…

« Investisseurs et entrepreneurs de la diaspora africaine, n’attendez plus ! Le moment d’investir au pays est arrivé. Ne soyez pas comme cet ingénieur de 43 ans qui se confiait ainsi récemment à la sortie d’un forum sur les investissements innovants en Afrique : ‘ … J’avais mon idée de création depuis plus de quatre ans […] Mais j’attendais que le régime change, que le climat des affaires s’améliore… Voyant que rien n’avançait comme j’avais prévu, je me suis résolu à y aller quand même, histoire de tenter ma chance. Sauf qu’à mon arrivée, un jeune chef d’entreprise chinois de 27 ans avait déjà mis en pratique mon idée. Et il avait pignon sur rue, impossible à déloger.  Je ne pouvais m’en prendre qu’à moi-même.’ »

Retrouvez l’intégralité de « Diaspora africaine, c’est le moment d’investir au pays » dans Les Afriques n°217, du 18-26/2012, Pages 48 à 52 ; en vente chez votre marchand de journaux.