Les véritables enjeux de la numérisation de l’agriculture africaine

[Africa Diligence] Les technologies de l’information et de la communication constituent une préoccupation majeure pour les décideurs africains et les partenaires du développement. Réunis à Kigali au Rwanda le 25 juin 2019, ils ont déchiffré les véritables enjeux de la numérisation de l’agriculture africaine.

Les Ministres africains de l’Agriculture et les partenaires du développement ont entamé ce 25 juin 2019 une réunion à Kigali, capitale du Rwanda, afin de discuter des stratégies à succès pour renforcer la numérisation de l’agriculture africaine. Les participants, qui se rencontrent au Forum du panel Malabo Montpellier, ont en projet d’échanger leurs points de vue à propos du niveau croissant de l’adoption des technologies mobiles en Afrique ces dernières années, ainsi que des limites et des priorités actuelles des pays africains pour leurs futures actions dans le domaine de l’agriculture.

L’usage des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) dans le secteur agricole est d’une importance capitale, a déclaré le Premier ministre rwandais Edouard Ngirente à l’ouverture de cette réunion. Il a ajouté que les TIC permettraient aux agriculteurs et aux autres parties prenantes du secteur agricole, d’accéder à des informations précises et actualisées pour la prise de décisions dans ce domaine. Les agriculteurs africains ont besoin de compétences et d’approches pertinentes pour augmenter leur production, moderniser les services d’extension agricole et mieux gérer les risques, selon Monsieur Ngirente.

Le secteur agricole africain représente environ 32% du produit intérieur brut (PIB) total du continent, a-t-il indiqué en citant des statistiques officielles. Le forum étudie les progrès réalisés au niveau des engagements pris dans le cadre de la Déclaration de Malabo, qui a été adoptée au cours de la 23e session de l’Assemblée de l’Union africaine en 2014 à Malabo, en Guinée-équatoriale. En vertu de cette déclaration, les pays africains se sont engagés à augmenter les investissements financiers dans l’agriculture, renforcer le commerce intra-africain pour les biens et services agricoles et mettre un terme à la faim en Afrique d’ici 2025.

La Rédaction (avec Xinhua et HMB)