[Africa Diligence] Au Rwanda, la production laitière est sur une pente ascendante depuis quelques années. L’industrie qui n’a pas encore réalisé son plein potentiel doit cependant surmonter encore de nombreux défis pour améliorer sa productivité.
Au Rwanda, le gouvernement vient de lancer la deuxième phase de son Projet de développement laitier (RDDP-2) qui couvre la période 2024-2029..
Cette nouvelle feuille de route principalement financée par le Fonds international de développement agricole (FIDA) devrait mobiliser un investissement total de 100 millions $, soit 35 millions $ de plus que la première phase.
Le projet cible 27 districts avec pour objectif d’améliorer les revenus, la nutrition et la résilience de plus de 175 000 ménages ruraux en construisant un secteur laitier plus inclusif, durable, numérisé et compétitif. Selon les autorités, il est prévu que 80 % des ménages bénéficiaires augmentent leurs revenus de 30 % tout en créant 3 400 nouveaux emplois à terme.
« Les défis à relever concernent, entre autres, la faible productivité laitière des vaches en raison de l’accès limité à des fourrages et à de l’eau de qualité ainsi que la faible capacité des producteurs et des coopératives dans les chaînes de valeur. A ces facteurs, s’ajoutent le manque d’informations et d’infrastructures sur le marché et le manque d’investissements dans l’ensemble de la chaîne de valeur », rapporte la même source.
Les interventions seront axées sur la réhabilitation et la création de nouvelles installations de stockage, de transformation et de collecte de lait, l’introduction de nouvelles technologies pour la culture de plantes fourragères résilientes au climat ainsi que la promotion de technologies de production à haut rendement énergétique et de réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Au Rwanda, selon les données officielles, la production de lait a franchi la barre du million de tonnes en 2023. Dans le pays, l’industrie laitière contribue à hauteur de 10 % au PIB agricole.
La Rédaction (avec GT et ELA)
