Veille & intelligence économique – semaine du 17 mars 2014

(Africa Diligence) Voici l’essentiel des informations qu’il ne fallait pas manquer cette semaine en matière de veille et d’intelligence économique. Au menu : la Confédération Générale des Entreprises de Côte d’Ivoire qui forme ses membres à la maîtrise des outils de veille et d’intelligence économique, le forum international des entreprises africaines en forte croissance, les pôles de compétitivité pour rester en veille, la coopération étroite et sans contrôle entre Orange et la DGSE, et enfin les bons réflexes en matière de communication de crise.

Lundi 17 mars 2014 : « Veille stratégique et intelligence économique : la CGECI forme les entreprises »

Lu dans Abidjan.net

La Confédération Générale des Entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI) a organisé du 17 au 21 Mars 2014, un atelier de formation destiné à la mise en place et à l’animation d’une cellule de veille et de recherche au sein des entreprises. La veille stratégique et l’intelligence économique, sont des outils de développement indispensables à l’évolution des entreprises dans un monde globalisé. Cette formation est partie du postulat que les entreprises, dans leur stratégie commerciale, sont tenues de garder un œil sur la concurrence et sur ce qui se fait ailleurs. Il s’agit donc d’un enjeu pour la CGECI d’informer, former et encourager les entrepreneurs ivoiriens à s’approprier les outils de veille et d’intelligence économique.

Mardi 18 mars 2014 : « CEO Forum : l’Afrique s’impose dans les agendas mondiaux »

Lu dans Africa Diligence

La deuxième édition du Africa CEO Forum, s’est tenue à Genève du 17 au 19 mars 2014. Cet évènement de promotion et de développement du secteur privé africain, est organisé par le Groupe Jeune Afrique, en partenariat avec la Banque africaine de développement et le groupe Rainbow Unlimited. Le forum entendait pour cette édition, « débattre des moyens d’accélérer les transformations structurelles du continent et de capitaliser sur les bouleversements majeurs en cours ». Selon Amir Ben Yahmed, initiateur de cette rencontre, « la nécessité de libérer les énergies pour favoriser la croissance est de mieux en mieux comprise. Mais, cette croissance inclusive ne peut pas être forte sans l’apport du secteur privé. » Même si les transformations s’accélèrent, il ne faut pas s’emballer et minimiser les obstacles.

Mercredi 19 mars 2014 : « S’appuyer sur les ressources d’un pôle de compétitivité pour rester en veille »

Lu sur Le Cercle Les Echos

La veille c’est avant tout être à l’écoute des informations qui entourent la vie d’une entreprise et qui sont liées à son développement. Ce levier d’innovation est une étape importante en amont d’un projet de R&D. Sa bonne exécution va permettre de défricher des tendances. De manière générale, les entreprises sont surinformées. Entre la presse, les retours commerciaux, le service après-vente, les avis clients… elles sont confrontées à un flux d’informations désordonnées et elles manquent de temps pour en faire une synthèse fiable. L’expertise d’un pôle de compétitivité va donc permettre de construire une action organisée, capable d’impacter son développement et lui donner un avantage concurrentiel sur son marché, en s’appuyant sur les compétences d’un réseau, de gagner du temps et de mutualiser des actions.

Jeudi 20 mars 2014 : « Espionnage : comment Orange et les services secrets coopèrent »

Lu dans Le monde

A partir d’éléments issus des documents d’Edward Snowden, le quotidien Le Monde estime que l’opérateur historique France Télécom (Orange) a coopéré pleinement et sans contrôle avec la DGSE, l’agence de renseignement français. Si la surveillance des réseaux n’est pas quelque chose de nouveau, les notes des services secrets techniques britanniques (GHCQ) montrent que la DGSE « dispose surtout, à l’insu de tout contrôle, d’un accès libre et total à ses réseaux et aux flux de données qui y transitent ». Cela signifie que les services de renseignement français peuvent collecter sans contrôle de l’Etat et encore moins judiciaires des données sur des Français et des étrangers.

Vendredi 21 mars 2014 : « Communication de crise et rédaction : les bons réflexes »

Lu dans Ecrire pour le web

Les situations de crise ont le potentiel de perturber de manière significative le bon fonctionnement de toute organisation. Quels sont les principes rédactionnels à suivre dans une situation de communication de crise ? La pire réponse à une crise est le silence car il installe le doute sur votre compétence et sur l’intérêt que porte votre organisation à la crise. Ensuite la transparence pour que vos clients l’apprennent ainsi plutôt que par d’autres sources moins bienveillantes. La compassion car il faut faire preuve d’empathie. Le calme, preuve que l’on maîtrise la situation. Aussi, être bref dans les discours, tout en relevant les points positifs en mesure de stopper la dite crise.

La Rédaction

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