Veille & intelligence économique – Semaine du 22 septembre 2014

[Africa Diligence] Notre sélection de la semaine en matière de veille et d’intelligence économique : l’entrée officielle de la TNT en Afrique, les cyberattaques sur les télécoms, une norme ISO pour les entreprises et services de sécurité privée, la prédiction des crimes à partir des smartphones et la sensibilisation des PME à l’Intelligence économique en Côte d’Ivoire.

« L’entrée de la télévision numérique terrestre en Afrique »

Lu sur Africa Diligence

En Afrique, le taux d’équipement ou de pénétration de la télévision dans les foyers oscille entre 25 et 35%. Avec l’entrée de la télévision numérique terrestre (TNT) le 17 juin 2015, conformément à l’accord approuvé par les 193 pays membres et autres institutions adhérentes de l’Union Internationale des Télécommunications (UIT), la métamorphose est en marche. Un changement de norme qui va bouleverser la carte télévisuelle et générer de nouveaux business. Cette transition assurera une meilleure qualité d’image (HD), un meilleur son et une multiplication des chaînes de télévision tout en utilisant moins de fréquences. Cette migration est également un casse-tête pour la plupart des pays africains qui devront débourser entre 200 à 300 millions d’euros. Les pays signataires devront s’arrimer ou s’isoler. Le dilemme c’est qu’aucune mesure coercitive ne peut être prise à l’encontre d’un pays réfractaire aux changements. Cette norme est alors un piège qui vise à se précipiter dans la mondialisation au détriment d’un développement économique endogène. La seule solution pour les États africains serait de monter un consortium, le fameux partenariat public-privé, pour espérer toucher son dividende numérique.

« Quand les cybercriminels s’attaquent aux infrastructures télécoms »

Lu sur Programmez

Véritable fléau, la cybercriminalité affecte les particuliers et les professionnels. Les cybers effractions sont de plus en plus massives, orientés vers le vol de mots de passe, de données confidentielles, etc. En 2013 par exemple, on a recensé 253 incidents avec 552 millions d’identités volées. Les cybercriminels se sont attaqués à des entreprises et à des institutions, leur faisant courir le risque de perdre plusieurs dizaines de milliers d’euros en voyant leur infrastructure télécom utilisée par des pirates. Les spécialistes de la sécurité des systèmes d’information sont concernés. Ils proposent des solutions d’identification des consommations excessives et des outils d’alerte de franchissement de seuil. Ils faciliteront ainsi la prise de conscience et la lutte efficace contre ces attaques. Plus loin encore, la mise en place d’une gouvernance orientée protection des postes, infrastructures réseaux et télécoms est nécessaire. Seul ce processus permettrait de prendre le projet dans son intégralité et de proposer une sécurisation efficace de l’infrastructure.

« Une norme pour les entreprises et services de sécurité privée d’ici 2016 »

Lu sur expoprotection

L’élaboration d’une norme internationale à laquelle participe la France vise à qualifier un système de gestion des opérations de sécurité privée. Elle permettra également aux donneurs d’ordres de s’assurer que les prestataires de sécurité privée détiennent les qualités et l’organisation requises pour mener à bien leur mission. La future norme ISO 18788 va s’intéresser aux sociétés de sécurité et de défense privées terrestres, aux organisations disposant d’un service de sécurité interne œuvrant à la surveillance d’infrastructures sensibles, aux pouvoirs publics pour la protection des intérêts français à l’étranger et aux cabinets d’audits pour l’évaluation de la conformité. Les compagnies militaires privées sont, quant à elles, exclues du domaine d’application. Outil de référence, la future norme servira à définir et à maintenir une documentation en matière de gestion des risques opérationnels, mieux, à prendre en compte les aspects liés aux droits de l’homme, au recrutement, à l’assurance, à la formation, etc.

« Big Data : les données des smartphones pourraient prédire les crimes ? »

Lu sur Phonandroid

Des scientifiques londoniens affirment que les données recueillies par les opérateurs mobiles peuvent prédire les futures zones probables de crimes avec 70% de précision. D’après les auteurs de cette étude, la prédiction de crime façon Minority Report est désormais possible en utilisant les statistiques de la criminalité et de la démographie locale, les données enregistrées par les smartphones (sexe, âge et emplacement en temps réel du propriétaire). L’algorithme, Big Data, mis en place intègre aussi les informations sur le marché du logement des zones analysées, leur tendance politique, le transport, la pauvreté, l’espérance de vie et d’autres facteurs. Cette approche pourrait d’une part permettre aux autorités de mieux investir leurs efforts quant aux lieux du crime et la manière d’agir, mais aussi de comprendre plus justement les causes derrière ces zones difficiles.

« Côte d’Ivoire : Atelier de sensibilisation des PME à l’Intelligence Économique »

Lu sur Veille.ma

Dans la perspective de contribuer au renforcement de la compétitivité de l’économie ivoirienne et faciliter son insertion dans l’économie régionale et mondiale, un atelier de sensibilisation des PME à l’Intelligence Économique et communication sur le Réseau National d’Information Commerciale (RNIC) aura lieu le vendredi 03 Octobre 2014 à Abidjan. Les objectifs de cet atelier sont : i) sensibiliser la communauté d’affaires ivoirienne sur l’importance de la veille et de l’intelligence économique pour accroitre leur compétitivité sur les marchés extérieurs ; ii) rappeler l’initiative RNIC à la communauté d’affaires ivoirienne ; iii) présenter le portail RNIC et ; iv) amener les participants à solliciter les services du RNIC et à utiliser la plateforme mise en place. Pour garantir une coopération interinstitutionnelle active et animer le RNIC comprenant la Cellule de Recherche et de Veille (CRV) et le portail internet dédié (www.veille-ci.com), un protocole de coopération a été signé entre les institutions membres du Comité de Coordination (CDC). Il revient donc aux entreprises de connaître cet outil pour mieux utiliser sa plateforme et se familiariser avec les enjeux de l’intelligence économique dans leur processus d’internationalisation.

La Rédaction