[Africa Diligence] La capacité d’un pays à attirer les investisseurs dépend incontestablement de son climat des affaires. Le Bénin l’a bien compris, raison pour laquelle le pays a entamé des reformes en mettant sur pied une batterie de mesures en vue de soigner son image auprès des opérateurs économiques internationaux.
Patrice Talon l’a dit et répété à plusieurs occasions. Point de développement pour le Bénin sans la mise en place de réformes majeures dans tous les secteurs. Ce développement n’est pas non plus possible, au regard des ressources limitées de l’Etat, sans l’apport d’un secteur privé efficient et sécurité. Le Gouvernement a initié alors des réformes majeures pour l’amélioration du climat des affaires. De nombreux progrès sont visibles depuis deux ans pour impulser le développement du secteur privé.
La rationalisation du cadre institutionnel des réformes
L’objectif du Gouvernement est de faire du secteur privé un partenaire privilégié pour relancer de manière durable la croissance économique et sociale du pays. C’est pour cette raison que dans les prévisions, il est attendu des partenaires privés une contribution à hauteur de 61% dans le financement des projets du programme d’actions du Gouvernement. Pour l’émergence d’un secteur privé fort, le régime en place a procédé à la restructuration de l’Agence pour la promotion des investissements et des exportations (Apiex) afin d’en faire le bras opérationnel de la mise en œuvre de son plan. A ce titre, l’Apiex a vu renforcer ses capacités d’accueil, d’orientation et d’accompagnement des investisseurs et exportateurs du Bénin.
Les réformes pour améliorer le climat des affaires
Il s’agit pour le Gouvernement de renforcer le cadre juridique et judiciaire pour sécuriser les investissements. Il prévoit l’adoption d’un cadre juridique unifié et sécurisé pour le partenariat Public et Privé (PPP). Pour cela, le révision du Codes des marchés publics, l’assouplissement du Code du travail, la réforme du Code foncier, l’opérationnalisation des juridictions de commerce et des structures de conciliation et de médiation en matière de contentieux fiscaux et douaniers ou encore là le vote des lois sur le bureau d’information sur le crédit et la promotion et le développement des micros, petites et moyennes entreprises au Bénin sont les principales mesures envisagées par le Gouvernement.
Par ailleurs, le Gouvernement a opté pour la création de conditions et de facilités spécifiques pour attirer les gros investisseurs. Des secteurs porteurs de croissance économiques comme l’agriculture, le tourisme, le numérique, l’énergie ou même l’eau potable subissent de profondes mutations pour favoriser l’investissement privé. La politique gouvernementale dans le secteur des infrastructures (réseau routier, port, aéroport, musées, arènes, pose de fibre optique,…) et la création d’un environnement de travail offrant des conditions conformes aux standards internationaux visent à impulser le développement de l’investissement privé.
C’est grâce à la conjonction de toutes ces mesures qui ont permis au Bénin de progresser dans le rapport « Doing Business ». La poursuite des réformes est donc indispensable pour asseoir une économie prospère au profit de tout le peuple béninois.
La Rédaction (avec Iris Agoli-Agbo)
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