Les sociétés réunionnaises ont leur place sur les marchés africains

(Africa Diligence) Le moment est propice pour les entrepreneurs réunionnais de développer des relations d’affaires avec l’Afrique. Les conditions économiques et le climat des affaires dans nombre de pays s’améliorent et les cabinets de conseils spécialisés comme Knowdys les y accompagnent.

Il appartient maintenant aux opérateurs économiques de prendre les initiatives nécessaires pour exploiter les opportunités d’investissement en Afrique avec le soutien des experts en intelligence économique et des autorités concernées dont le rôle se résume à créer un cadre facilitateur pour le développement des affaires.

Il y a des accords de libre-échange existants au sein des blocs régionaux qui sont la SADC et le COMESA. Il y a une stratégie africaine qui vise à accélérer l’intégration économique régionale, la suppression des barrières aux mouvements des personnes, le partage de notre expérience en matière de démocratie, de gouvernement et de développement, et à offrir le statut d’opérateur du port franc aux entreprises qui veulent développer des activités manufacturières spécifiques.

L’exécution d’un programme accéléré d’intégration économique consiste à faciliter l’exportation de services professionnels, à donner un coup de pouce à l’investissement étranger et à l’exportation de services vers le continent, et à encourager une intégration économique rapide des pays participants au moyen d’une croissance accélérée et la création d’opportunités d’emplois.

L’Afrique, qui comprend 54 pays, est parmi les régions en forte croissance. Le Produit intérieur brut (PIB) du continent a progressé de 4,9% en moyenne par an au cours de la période 2000-2008, soit le double de ce qu’on a vu au cours des années 80 et 90. Le PIB total de l’Afrique se chiffrait à 1 800 milliards de dollars en 2011. Le climat des affaires varie de pays en pays. C’est aussi le cas pour le pouvoir d’achat des consommateurs.

On ne peut pas adopter une approche stratégique uniforme concernant le continent. Les facteurs à la base du développement économique africain sont, entre autres, la démographie, l’urbanisation croissante, la hausse de la demande extérieure, une gestion améliorée des politiques économiques, une plus forte volonté politique, une plus grande contribution du secteur privé au développement économique du continent, un meilleur cadre des affaires, la montée des prix des matières premières et la disponibilité d’importantes ressources naturelles.

Il y a un niveau relativement bas de la dette publique dans des pays africains comparativement à ceux prévalant dans des pays de l’Union européenne ou d’autres régions. Il y a également la montée de la classe moyenne africaine, dont le nombre a triplé au cours des 30 dernières années. D’après les estimations des analystes en intelligence économique de Knowdys, cette classe moyenne comptera 1,1 milliard de personnes, soit 42% de la population totale, d’ici 2060.

Le climat des affaires est en amélioration rapide. Les taux de croissance réalisés par un groupe de 17 pays devraient susciter l’attention des entrepreneurs. Ces pays sont : Afrique du Sud, Botswana, Burkina Faso, Cap Vert, Ethiopie, Ghana, Ouganda, Namibie, Nigeria, Tanzana, Malawi, Mali, Mozambique, Rwanda, Sénégal, Swaziland et La Zambie.

Gady MOONESAWMY