Veille & intelligence économique – semaine du 12 mai 2014

(Africa Diligence) Notre sélection de la semaine à propos de la veille et de l’intelligence économique : Knowdys répond aux besoins des entreprises et des investisseurs, la Chine recrute des espions dans les campus en occident, l’Europe lance son classement des universités, la France et le patriotisme économique et enfin, les réseaux sociaux au service des marques.

Lundi 12 mai 2014 : « Former de hauts potentiels et dénicher les profils rares »

Lu dans Africa Diligence

Dans son éditorial cette semaine, le fondateur de Knowdys Consulting Group, (cabinet d’intelligence économique, due diligence et affaires publiques) annonce l’ouverture d’un département exclusivement dédié à la formation et au recrutement de hauts potentiels. Il s’agit de répondre à un besoin croissant des entreprises et des investisseurs nationaux et internationaux en Afrique. Knowdys s’engage ainsi aux côtés des acteurs locaux qui envisagent de se positionner face à la concurrence et des entreprises qu’il accompagne en Afrique depuis 2007. En ce qui concerne la formation, le cabinet vient de lancer le programme « 10 jours pour devenir consultant » qui entend transmettre les bonnes pratiques des leaders mondiaux du Conseil à des professionnels expérimentés afin de transformer leur expérience en expertise.

Mardi 13 mai 2014 : « Le nouveau job étudiant à la mode ? Quand la Chine recrute des espions à tour de bras sur les campus occidentaux »

Lu sur Atlantico

La Chine, depuis les années 1960, a fait du renseignement une arme au service de son développement économique. Les étudiants chinois expatriés, recueillent des informations sur les avancées technologiques de nombreux pays en occident notamment. Ces étudiants  profitent de leur séjour dans des instituts de haute technologie, des laboratoires publics ou privés ou des facultés de science pour tenter de recueillir des informations de pointe classifiées en dehors de leur programme de recherche. Cette posture de la Chine peut être analysée à l’aune de son manque de connaissances technologique et des moyens financiers de recherche et de développement au sortir de sa révolution culturelle. Désormais cette quête d’informations stratégiques lui permet de valoriser son potentiel humain et ses matières premières.

Mercredi 14 mai 2014 : « U-Multirank : L’Europe lance son propre classement des universités et écoles »

Lu dans Le Parisien

U-Multirank est le nouveau classement international des établissements d’enseignement supérieur, dirigé par l’Union européenne, pour mieux valoriser ses établissements. Le projet U-Multirank est né en 2008, suite aux pauvres résultats des établissements européens dans le classement très médiatisé de Shanghai. Il est financé à hauteur de 2 millions d’euros. 850 établissements du monde entier sont ainsi analysés selon 5 critères : les performances en matière de recherche ; la qualité de l’enseignement et de l’apprentissage ; l’ouverture sur l’international ; la réussite en matière de transfert de connaissances (partenariats avec des entreprises et des jeunes pousses) et l’action et l’engagement au niveau régional.

Jeudi 08 mai 2014 : «  Un décret de « patriotisme économique » pour protéger Alstom »

Lu dans La Croix

La France a étendu ce mercredi 14 mai 2014, son mécanisme lui permettant de protéger ses entreprises stratégiques d’appétits étrangers en soumettant au feu vert du gouvernement les investissements dans les domaines de l’énergie, des transports, de l’eau, de la santé et des télécoms, via un décret. C’est l’argument du patriotisme économique qui a été brandi pour justifier cette nouvelle arme qui pourrait permettre de bloquer les visées étrangères sur Alstom, et notamment celles de General Electric qui veut racheter le pôle énergie du fleuron industriel français. Dans les faits, ce décret gouvernemental soumet à l’autorisation préalable du ministre de l’économie, les investissements par des groupes étrangers en France. Le ministre de l’économie français assure ainsi : « bloquer des cessions », « exiger des contreparties ».

Vendredi 16 mai 2014 : « Les réseaux sociaux au service des marques »

Lu sur Emarketing

Investir les réseaux sociaux est une bonne chose pour les marques, à condition de les utiliser à bon escient. Il est question de savoir écouter Internet, de définir une bonne stratégie digitale. Elle permet de vendre les produits, d’améliorer la relation client, d’acquérir ou de fidéliser des contacts, d’envoyer du trafic vers des sites ou points de vente. Dans l’ère digitalisée donc,  l’enjeu marketing majeur est la connaissance clients.  La marque Oasis par exemple, afin d’améliorer son image, a dû optimiser l’outil digital, en investissant les grands réseaux sociaux et diffuser des contenus de qualité. Si l’efficacité des réseaux dits historiques comme Facebook ou YouTube avec leurs milliards de membres actifs n’est plus à démontrer, les marques ne perdraient rien à s’intéresser aux nouveaux venus. Il s’agit en fait de créer un écosystème social global.

La Rédaction